Qualifié de forte personnalité du tennis français, Corentin Moutet a la réputation de ne pas avoir la langue dans sa poche. En conférence de presse, quatre jours avant d’entrer en lice à Roland-Garros, le tennisman l’a bien rappelé : « Si je suis devant vous, c’est parce que j’y suis obligé», a-t-il indiqué, avec une pointe de bienveillance, à une question de SportBusiness.Club sur son rapport aux marques et aux médias.
Classé 73ᵉ mondial, le Parisien est ambassadeur de Celio, Tecnifibre et du label du rappeur Vald, Échelon. « Avec ces sponsors, je peux discuter directement avec les décideurs, assure-t-il. Je suis très attaché au côté humain dans la vie, et cela s’applique à mes contrats de sponsoring. » Sur tous ces sujets, Corentin Moutet est accompagné par le groupe 4Success, co-dirigé par Sébastien Bellencontre.
“Je n’ai rien à vendre”
« Malheureusement, quand on devient joueur professionnel, le tennis prend une toute autre dimension, estime le gaucher. On devient un produit. Il faut donc être attractif et trouver une manière de se vendre auprès des annonceurs. Ce n’est pas quelque chose qui m’intéresse, parce que je n’ai rien à vendre. Que les gens m’aiment bien ou pas, je m’en moque un peu. Quand j’ai commencé à jouer au tennis, je ne m’étais pas préparé à tout cela. C’est difficile de s’habituer à ça. »
En 2024, Corentin Moutet avait atteint les huitièmes de finale de Roland-Garros, où il avait été battu par l’Italien Jannik Sinner. Cette année, le Français est tombé au deuxième tour face à Novak Djokovic. Sa tenue Celio, sa raquette Tecnifibre et ses chaussures Asics n’ont pas suffi face au Serbe.
Titouan Laurent
© SportBusiness.Club – Juin 2025
