Revenus en hausse, salaire du président et Salary Cap : la LNR joue la transparence

La Ligue nationale de rugby a validé ses comptes 2024/2025 lors de son assemblée générale financière. Les indicateurs économiques confirment une dynamique positive du rugby professionnel.

Institution sportive. Le rugby professionnel français se porte bien. Merci pour lui. Les revenus de la Ligue Nationale de Rugby (LNR) atteignent 185 millions d’euros, en hausse de 5% sur un an. Cette progression est portée par l’augmentation des droits audiovisuels, la dynamique du marketing et le succès des phases finales du TOP 14 et de la PRO D2, explique un communiqué publié mercredi 17 décembre 2025, à l’issue de l’Assemblée générale financière de l’instance. Les comptes de la saison 2024/2025, arrêtés au 30 juin 2025, ont été approuvés.

Grâce à ces résultats, la LNR a redistribué 148 millions d’euros à l’ensemble des parties prenantes. Les clubs professionnels bénéficient d’un montant record de 127 millions d’euros, en progression de 5% sur un an et de 42% sur dix ans. Fidèle au principe de solidarité entre les championnats, cette enveloppe est répartie à hauteur de 70% pour le TOP 14 et 30% pour la PRO D2, selon des critères mêlant solidarité, performance sportive et incitation à l’investissement dans la formation et les infrastructures.

Salary Cao : critiqué mais efficace

L’Assemblée générale a également adopté une modification des statuts permettant au président de la LNR, Yann Roubert, de percevoir une rémunération en tant que mandataire social. Cette évolution, déjà validée par la Fédération française de rugby, doit encore recevoir l’aval du ministère des Sports. Le niveau et les conditions de cette rémunération devront être fixés par une convention de rémunération “proposée par le Bureau et adoptée, hors la présence du Président, par le Comité Directeur”.

Enfin, dans une démarche de “transparence”, la LNR a publié rapport sur le Salary Cap. Certaines règles de celui-ci avaient été critiquées par Antoine Dupont en septembre 2025. Réalisé par le cabinet d’audit indépendant Nexia S&A, le document confirme, selon l’instance, l’efficacité du dispositif dans la régulation économique du TOP 14, la maîtrise de la masse salariale et le maintien d’un équilibre sportif entre clubs.