Sauf coup de théâtre, l’ancienne ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, est désormais assurée de décrocher la présidence du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) : elle sera la seule candidate lors de l’Assemblée générale élective de l’instance qui se tiendra jeudi 19 juin prochain. Ce samedi 7 juin 2025, son seul adversaire pour le siège, Didier Seminet, a annoncé son retrait.
“Face à l’iniquité manifeste qui entoure les deux candidatures à la présidence du CNOSF, et devant les conditions jugées légales engendrées par la candidature de celle qui était ministre des Sports il y a quelques mois, j’ai pris la décision, avec regret mais dans un esprit de responsabilité et de fidélité aux valeurs du mouvement sportif, de retirer ma candidature,” a écrit le président de la Fédération Française de Baseball-SoftBall dans un message sur son compte LinkedIn.
Pas de conflit d’intérêt
La candidature d’Amélie Oudéa-Castéra, soutenue notamment par Eric Gosse, président de la Fédération Française de Triathlon et qui retiré sa candidature au profit de l’ex-ministre, avait été mise en cause par ses opposants, parmi lesquels l’ancien président du CNOSF Denis Masseglia, qui s’interrogeaient sur un potentiel conflit d’intérêt dû à ses anciennes fonctions.
Lors du Grand Oral des candidats, lundi Lundi 2 juin, Amélie Oudéa-Castéra avait assuré devant les membres du CNOSF que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) l’avait “autorisée à avancer dans son projet de candidature”. Elle devient donc l’unique candidate pour succéder à David Lappartient à la présidence de l’instance sportive, et la seconde femme, après Brigitte Henriques, à occuper ce poste. (Avec AFP)
© SportBusiness.Club – Juin 2025
