Interview. Quelques jours l’ouverture de Roland-Garros, Vincent-Baptiste Closon, le Directeur des partenariats et des événements de BNP Paribas, savoure encore le calme de “sa” loge. La banque, partenaire majeur du tournoi, bénéficie du plus vaste espace hospitalité sur le Central, le « Philippe-Chatrier”. En contre-bas, ce jeudi 22 mai, Richard Gasquet et Stan Wawrinka s’entraînent sur la terre battue du court principal. C’est l’heure des dernières préparations pour les joueurs mais aussi pour le groupe bancaire français associé au tournoi depuis 52 ans. En 2025, BNP Paribas met son programme des ramasseurs de balles au cœur de ses prises de parole.
Après 52 ans de partenariat avec Roland-Garros, BNP Paribas n’a-t-il pas fait le tour de la question ?
Vincent-Baptiste Closon : « Il n’y a aucune lassitude et c’est presque l’inverse. Le potentiel d’activation est très large. Jamais nous ne ferons le tour de la question. Nous avons fait le choix d’un support unique, le tennis. Cela nous engage à nous renouveler tous les ans. Nous oblige, non pas à tirer profit du tennis, mais à être bénéfique à la discipline. Notre marque est valorisée grâce à cette association. C’est établi. Quand vous restez 50 ans aux côtés d’un sport, vous voulez lui être utile. Ce n’est plus la même dynamique. On pourrait être partenaire pendant encore 50 ans sans ressentir de lassitude. Jamais BNP Paribas ne se lassera de Roland-Garros.«
Le sentiment identique chez vos invités ?
V-B. C. : « L’accès à Roland-Garros n’est pas simple. Il y a plus de demandes que d’offre. Nos clients ont conscience de l’immense chance qu’ils ont d’être invités sur le tournoi. Nous ne pouvons pas honorer toutes les demandes.«
Quel axe met en avant BNP Paribas sur l’édition 2025 ?
V-B. C. : « Le choix s’est porté sur le programme des ramasseurs de balles cette année. Nous avons deux axes de communication sur le sujet. Le premier concerne la création d’une web-série baptisée Ball Kids Academy dans l’esprit de la Star’Academy. L’idée est de suivre le quotidien de six ramasseurs de balles. Le deuxième est le déploiement d’un film publicitaire en télévision et sur les réseaux sociaux.«
BNP Paribas n’était pas associé aux Jeux de Paris 2024. Comment avez-vous réussi à exister ?
V-B. C. : « Les Jeux de Paris 2024 ont eu une incidence positive sur notre partenariat. Déjà, parce que plus le sport est mis en avant, meilleur c’est pour BNP Paribas. Nous sommes dans une logique de bénéfice commun. Par ailleurs, BNP Paribas était présent dans l’inconscient collectif durant les épreuves de tennis des Jeux de Paris 2024 organisées dans le Stade Roland-Garros. L’absence de notre marque sur les bâches pouvait même être visuellement perturbant ! Cela montre notre importance. Par ailleurs, les Jeux n’ont pas vampirisé l’intérêt pour les autres événements comme Roland-Garros disputé deux mois avant. Les audiences, encore en hausse l’an passé en sont une preuve.«
Interview : Titouan Laurent
(c) SportBusiness.Club – Mai 2025
