7 avril 2024

Temps de lecture : 1 min

Paris 2024. L’autre défi du para-marathon

Pas de répit pour les collaborateurs de Paris 2024. Dimanche 7 avril 2024 une petite équipe du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) étaient en observateurs sur le Marathon de Paris qui s’est disputé dans les rue de la capitale. A chaque déplacement sur une compétition internationale, l’objectif est d’analyser tous les aspects de l’organisation afin d’améliorer les moindres détails cet été, le Jour-J. C’est la cas pour le marathon des Jeux paralympiques.

Les courses, hommes et femmes, se disputeront dimanche 8 septembre prochain, dernier jour des Jeux paralympiques. Le parcours tracé entre le Parc Georges-Valbon, à La Courneuve (Seine Saint-Denis), et les Invalides à Paris sera exigeant à cause d’un certain dénivelé, notamment la montée en pavée des Champs-Elysées. Mais l’exigence devra aussi être du coté de Paris 2024. Les équipes devront réussir plusieurs challenges logistiques. Le principal est le transport des fauteuils roulants de la quarantaine de concurrents.

Des fauteuils haute technologie

Déjà, il faudra acheminer les fauteuils de course des athlètes du Village de Saint-Denis au site de départ. Et cela en faisant très attention au matériel : certains fauteuils intégrants les dernières technologies ou matériaux de pointe peuvent atteindre 35 000 euros ! Ensuite, une fois les coureurs en chambre d’appel, le défi sera de transférer leurs fauteuils « quotidiens » à l’arrivée, au centre de Paris. Les fourgons auront moins d’une heure trente pour rejoindre les Invalides.

En temps normal, ce délai n’est pas impossible à tenir, mais le jour de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques tout sera différent. Encore actives, les “voies olympiques” réservées aux véhicules officiels devraient rendre un dernier service. Les détails à régler sont encore nombreux… et ce n’est pas sur le marathon de Paris que les équipes du Cojo ont pu tout étudier : une responsable a confié à SportBusiness.Club son regret de constater que les athlètes handisport devaient se débrouiller seuls pour gérer toute cette fameuse logistique.

Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Avril 2024

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