26 mai 2025

Temps de lecture : 2 min

Daniil Medvedev : “Je coûte moins cher qu’Alcaraz ou Sinner”

Avant d'entrer en jeu à Roland-Garros, le joueur russe Daniil Medvedev a participé à une opération avec Tecnifibre. L’occasion pour le tennisman d’évoquer la vision des liens qu'il entretient avec ses partenaires commerciaux et sa vision du sponsoring. Interview.

Interview. Parfois boudeur sur le court, Daniil Medvedev affiche en dehors un caractère plutôt rieur. Quelques jours avant son entrée en lice à Roland-Garros, le joueur Russe n’a pas rechigné à échanger quelques balles avec une centaine de chanceux réunis à l’occasion d’une opération marketing orchestrée par son équipementier Tecnifibre. Un partenaire avec lequel le joueur de tennis imagine finir sa carrière, comme il l’a confié à SportBusiness.Club au Tennis Club de Boulogne Billancourt (Hauts-de-Seine).

Quelle relation entretenez vous avec Tecnifibre ?

Daniil Medvedev : « La relation est magnifique. Je joue avec les raquettes de la marque depuis mes 20 ans. C’est l’année où j’ai gagné plus de 200 places à l’ATP pour atteindre le top 100. Après autant d’années à travailler avec eux je pense connaître 90% des collaborateurs de la marque. J’ai presque une relation personnelle avec ces gens là. On ne sait jamais dans la vie, mais je pense que je terminerai ma carrière avec Tecnifibre. »

A quel point êtes-vous sollicité par les annonceurs ?

D.M. : « Je refuse beaucoup de demandes de partenariats. Je suis avec le même agent depuis mes 22 ans. Au début de notre collaboration, il m’a demandé de lui faire la liste des produits ou des marques qui me plaisaient. Son travail était d’aller les démarcher. Maintenant c’est davantage un travail de tri. Je ne peux pas tout accepter sinon je ne pourrais plus jouer au tennis. Il faut trouver un équilibre. Une chose est certaine, lorsque je collabore avec une marque, je souhaite avoir une relation personnelle avec elle. Il y a quelques années, j’ai été choqué par l’attitude de certains athlètes liés avec une marque de téléphone : en Russie, ils tournaient des publicités pour elle mais dès que la caméra s’éloignait ils sortaient leur Iphone. A titre personnel, je ne veux pas faire ce genre de chose. »

Existe-t-il des secteurs d’activité avec lesquels vous vous interdisez de collaborer ?

D.M. : « L’ATP nous interdit déjà plusieurs choses. Je ne vais pas les évoquer. De mon côté, je ne m’interdis rien. Je suis de nature très curieuse et je m’intéresse à de nombreuses choses très différentes les unes des autres. »

Justement, combien cela coûte-t-il pour une marque qui souhaite s’associer à votre image ?

D.M. : « Une chose est sûre, Carlos Alcaraz et Jannik Sinner demandent bien plus que moi ! En ce qui me concerne : est ce cher ? Ce n’est pas gratuit. Parfois on me propose des parts de capital d’une entreprise, d’autres fois c’est un contrat de sponsoring classique. La valeur du contrat est liée au temps que j’y consacre, et ce temps, je l’optimise au mieux. J’ai deux filles et une famille. Je veux être le plus souvent avec eux. »

Propos recueillis par Titouan Laurent
© SportBusiness.Club Mai 2025

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