Mieux accepté, le naming s’étend aux compétitions féminines

L’année 2025 sera celle du sport féminin. Le naming n’a pas attendu cette échéance pour se développer sur les compétitions féminines. Le dernier baromètre du naming, présenté mercredi 12 février par Sporsora, met en exergue cette tendance. Les quatre principaux championnats collectifs féminins ont désormais leur partenaire-titre, selon les observations du CDES de Limoges : Arkema Première Ligue (football), Ligue Butagaz Énergie (handball), La Boulangère Wonderligue (basket-ball) et Saforelle Power 6 (volley-ball). Ces deux derniers étant les plus récents “deals”.

Plus globalement, le naming d’événement est le plus dynamique en France. Selon le CDES, sur les vingt accord signés depuis 2023, la majorité (16) concerne des compétitions*. Au global, la France rassemblerait 55 contrats de naming, dont la plus grande partie (30) concerne des accords avec des compétitions.

Un naming accepté

La pratique du naming s’est désormais installée en France. Elle est aujourd’hui “acceptée” par 46% des Français, selon le dernier baromètre Sponsorlink de Nielsen Sports réalisé en janvier 2025. C’est mieux qu’un spot de publicité à la télévision (30%), mais moins qu’une marque présente sur le maillot d’un sportif (-61%) ou que des panneaux publicitaires placés sur les bords des terrains de sport (59%). L’acception du naming a gagné 8 points depuis 2019.

Pour les compétitions, le naming le plus performant en notoriété assisté serait le Vendée Globe (30%), devant la Ligue 1 McDonald’s (37%) qui est pourtant récent. Pour les enceintes sportives, les Français connaissent l’Accor Aréna (50%) et la Paris La Défense Aréna (46%). Enfin, concernant les équipes, Decathlon-AG2R (32%) devance Groupama-FDJ (31%).

Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Février 2025