“Le CAO va devenir une réalité pour le grand public”
Patrick Ollier, Président de la Métropole du Grand Paris, a inauguré vendredi 9 mai 2025 le Giant Open, première compétition officielle organisée au Centre Aquatique Olympique (CAO) de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). L’équipement, désormais propriété de la Métropole, qui en sera le gestionnaire, est la principale infrastructure héritée des Jeux de Paris 2024. Face à quelques journalistes, Patrick Ollier a confirmé que les anneaux olympiques seront prochainement installés sur la façade du bâtiment. Le site ouvrira ses portes au grand public en juin prochain.
Avec cette compétition, le Centre Aquatique Olympique est-il aujourd’hui devenu une réalité ?
Patrick Ollier : « C’est devenu une réalité grâce à Thomas Bach [Président du Comité International Olympique] qui nous a accordé le principe d’appeler ce lieu Centre Aquatique Olympique (CAO) après les Jeux [de Paris 2024]. Il nous a également autorisé à installer les anneaux olympiques sur sa façade. Vous les découvrirez le 2 juin prochain lors de l’ouverture au public. Il s’agit d’une grande fierté pour nous. D’autant que ce week-end [9, 10 et 11 mai 2025] se tient la première manifestation sportive avec le Giant Open, une compétition internationale de natation. C’est une collaboration avec la Région Ile-de-France, la Ville de Saint-Denis et la Fédération Française de Natation. Et justement, je suis très heureux car je vais remettre symboliquement les clés de leurs nouveaux locaux à la Fédération Française Natation. Elle va installer ici, dans une surface de 700 mètres carrés, son pôle national du plongeon. Les athlètes pourront utiliser tous les équipements du CAO pour leurs entraînements. Nous avons surtout le seul plongeoir de 10 mètres en France, et cela nous en sommes très fiers car il est homologué pour les compétitions internationales en duo ».
Le CAO est un héritage pour le grand public, mais également pour le sport de haut niveau ?
P.O. : « Oui, bien sûr. Il aurait été dommage que le sport de haut niveau ne profite pas de cette infrastructure. Maintenant, en Seine Saint-Denis, où nous sommes, un élève sur deux qui entre en Sixième ne sait pas nager. Le CAO sera aussi un lieu d’apprentissage pour tous les jeunes. Il va permettre d’accélérer cet apprentissage à nager. Je suis très fier de cela ».
Mais le CAO souffre d’un problème d’accès avec les transports en commun. Cela va-t-il s’améliorer dans l’avenir ?
P.O. : « Le CAO vient de se terminer. Il y a encore quelques travaux de finition. Quand il ouvrira au grand public, avec le métro du Grand Paris et ses 62 stations, et que tout fonctionnera, il n’y aura pas de problème. Je suis même très heureux que ces transports lourds permettent une accessibilité favorisée au CAO. C’est une œuvre complète (sic) qui est réalisée avec la région ».
