Organisation. Stations de métros fermées, restriction de circulation pour les voitures et les piétons, le plan de transport pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, vendredi 26 juillet prochain, a été bouclé jeudi 13 juin lors du comité des mobilités des Jeux, avec un fond d’incertitude lié aux résultats des élections législatives. « Nous aurons besoin d’une grande qualité de commandement pendant les Jeux,» avait souligné quelques jours avant Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
Les participants à ce comité des mobilités ont détaillé le déroulé de la journée du 26 juillet, et l’impact pour les transports et les automobilistes, y compris dans les jours précédents. Un challenge car pour la première fois de l’histoire des Jeux cette cérémonie aura lieu en dehors d’un stade : ce sera sur six kilomètres le long de la Seine, où se presseront 326 000 spectateurs pour assister au défilé des délégations en bateau : 104 000 payants sur les quais bas et 222 000 gratuits sur les quais hauts. .
« Nos opérations de montage [notamment de gradins] commenceront ce lundi 17 juin et se dérouler progressivement jusqu’au 26 juillet. On a le montage de l’équivalent de deux Stade de France,» a expliqué Tony Estanguet, le président du Comité d’organisation des Jeux. Ensuite, viendront des opérations de montage de gradins sur les ponts, à partir du 8 juillet avec d’abord la fermeture de la passerelle piétonne Debilly. A partir du 14 juillet, plusieurs ponts seront entièrement ou partiellement fermés à la circulation. L’accès aux quais bas sera lui aussi interdit, sauf pour les riverains.
Sur les quais hauts, « le début du montage commencera le 26 juin mais avec un faible impact sur la circulation,» a assuré Pierre Rabadan, l’adjoint à la mairie chargé des sports et des Jeux. « Le 15 juillet par contre, on sera obligé d’impacter un peu plus la circulation pour mettre en place les zones de restauration notamment,» a-t-il poursuivi. Le démontage de ces infrastructures s’échelonnera ensuite jusqu’au 4 août, date à laquelle la quasi totalité des espaces redeviendront accessibles.
Un périmètre antiterroriste sera aussi mis en place à partir du 18 juillet jusqu’à la cérémonie d’ouverture. Cette décision obligera quiconque à s’enregistrer et justifier de bonnes raisons pour entrer dans cet espace ou même venir se promener en bord de Seine. Côté transports publics, de nombreuses stations seront fermées du 18 au 26 juillet. Le ministre délégué chargé des transports, Patrice Vergriete, a annoncé que la ligne 7 du métro pourrait bien traverser la Seine, contrairement à ce qui était jusqu’ici envisagé avec un terminus de chaque côté du fleuve. (Avec AFP)
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