A moins d’un mois du début des Jeux olympiques de Paris 2024 les anneaux géants fleurissent dans Paris. Ce mardi 2 juillet 2024 c’est l’Accor Aréna, dans l’Est de la capitale qui les accueillis sur son parvis. Paris Entertainment Company, structure gestionnaire de l’Accor Arena, les a dévoilé devant la centaine de ses collaborateurs et le temps d’une photo souvenir devant… l’Arena Bercy rebaptisée ainsi durant les Jeux et qui recevra notamment de la gymnastique et du basket-ball.
Aux couleurs olympiques, ces anneaux pèsent six tonnes et resteront en place jusqu’à dimanche 7 juillet, le temps pour le public de faire son petit selfie entre 10 heures et 22 heures. La nuit, des barrières empêcheront de s’y approcher et la structure sera surveillée par des forces de sécurité afin de parer toute tentative de dégradation. Ces anneaux sont en fait ceux installés depuis plusieurs mois devant l’Hôtel de ville. Dès le 8 juillet, ils doivent théoriquement prendre la direction de la Place de la Bastille… si la capitale est calme au lendemain du second tour des élections législatives, a appris SportBusiness.Club.
Des anneaux achetés par l’Accor Aréna
Devant l’Accor Arena, ils seront alors remplacés par une autre structure : des anneaux achetés par Paris Entertainment Company (PEC). Ils seront un peu plus petits, et sont prévus pour être installés vendredi 19 juillet. Ils resteront ici jusqu’à la mi-août avant d’être remplacés par les Agitos, l’emblème des Jeux paralympiques, là aussi achetés par PEC.
L’entreprise a d’ailleurs acheté en double ces deux structures afin de garnir l’Accor Arena et l’Adidas Aréna de la Porte de la Chapelle, au Nord de Paris site également géré par PEC. Après les Jeux, le gestionnaire, propriétaire de ces décorations, n’a pas encore décidé de l’endroit où ils seront installés : soit à l’extérieur des enceintes, soit à l’intérieur. Un choix qui semble plus probable afin d’éviter les dégradations sur ces symboles.
Cachez ses sponsors
Dans le même temps, L’Accor Arena et l’Adidas Arena perdent toutes les deux leur naming. Ainsi, depuis quelques jours, le nom de la première n’est plus affichée sur le toit de l’ancien Palais Omnisports de Paris-Bercy (POPB). La raison est liée à la règle du “clean venue”, le “stade propre”. Utilisée pendant les Jeux, l’enceinte sportive doit, comme les autres stades dans le même cas, faire disparaître toute trace de marques commerciales à l’intérieur comme à l’extérieur. Une opération à réaliser avant de donner les clés au Comité d’organisation.
L’Accor Arena ne déroge pas à la règle… même si Accor figure parmi les partenaires Premium de Paris 2024. Il y a quelques jours, une immense grue a donc déposé les lettres du naming les unes après les autres. Pour l’Adidas Arena, au Nord de la capitale, le cas est un peu différent. D’abord parce que dans ce cas l’équipementier n’est pas partenaire des Jeux. Ensuite parce que sur la façade de l’infrastructure construite à proximité du boulevard périphérique, le logo ne peut pas être déposé. Il sera caché par une « grosse chaussette », selon les termes d’un responsable de PEC.
Dans le même temps, l’enceinte est rebaptisée Aréna Porte de la Chapelle. Tous les sites de compétitions des Jeux olympiques et paralympiques subissent actuellement le même sort : à Lille avec la Decathlon Arena, à Marseille avec l’Orange Vélodrome, deux stades pourtant parrainés par des sponsors des Jeux là aussi, à Bordeaux avec le Matmut Atlantique et à Lyon avec le Groupama Stadium. Cachez ce sponsor que Paris 2024 ne serait voir. Sauf à la Paris La Défense Aréna de Nanterre. Le Comité d’organisation a considéré que ce naming était porté par une collectivité et non une marque commerciale.
Killian Tanguy
© SportBusiness.Club Juillet 2024
