C’est le nombre de poubelles installées par Paris 2024 sur les sites de compétition des Jeux. Objectif : permettre au Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) de décrocher la médaille de l’éco-responsabilité… verte évidemment. Tous les sites seront équipés et une attention particulière sera portée sur le tri. L’ensemble de ces poubelles sera de trois couleurs différentes : jaune pour les papiers et emballages vides en plastique, en métal ou en carton ; marron pour les déchets alimentaires ; noire pour les déchets résiduels. Des couleurs habituelles pour les Français. Les spectateurs étrangers, peut-être habitués à d’autres couleurs, pourront s’appuyer sur les photos et les images. « One, two, tri », communique le Cojo dans l’un de ses vingt messages divertissants pour promouvoir des Jeux plus verts.
Pédaler, boire et manger pour l’environnement
Sur un autre volet, 415 kilomètres de pistes cyclables relient entre elles les sites de compétition en Île-de-France. Sur place, à proximité des stades, au moins un garage à vélo est aménagé soit un total de 27 000 places de parking à disposition. Paris 2024 ne parle pas d’une révolution, mais d’une « vélo-lution«
Et si pédaler peut donner soif, pour que le public puissent se désaltérer, le Cojo a installé 480 points d’eau gratuits sur les sites temporaires tels que l’Arena Champ-de-Mars ou le Château de Versailles. À cela, il faut ajouter les points d’eau déjà présents dans les sites permanents, comme le Stade de France ou Roland-Garros. Sur l’ensemble des lieux, loi Egalim oblige, il y aura au moins une fontaine ou un point d’eau pour 300 personnes. Tous les spectateurs sont donc invités à venir avec leur gourde.
Et si pédaler peut donner faim, aussi, le Comité d’organisation a également prévu que 13 millions de repas seront distribués, et très certainement mangés, pendant toute la période Jeux. Une majeure partie de l’offre proposée (60%) sera végétarienne. Ces collations seront disponibles sur tous les sites. Un sera même entièrement végétarien: le “Parc Urbain” de la Place de la Concorde. « Veni, vedi, veggie. »
Killian Tanguy
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