Ce lundi 9 septembre 2024, au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques qui a mis un point définitif aux Jeux de Paris 2024, Stéphane Troussel n’avait pas la gueule de bois. Au contraire, le président du Conseil départemental de Seine Saint-Denis, lors d’un point presse matinal, s’est montré très enthousiaste sur les retombées de l’événement pour son territoire. « On avait prédit le pire, et on a eu le meilleur, voulait-il rappeler. Ceux qui dénigraient les Jeux évoquait, en plus, la présence de la Seine Saint-Denis dans le dispositif, et toujours avec un discours négatif ».
Au contraire, l’élu assure que les Jeux ont redoré l’image de la Seine Saint-Denis. « L’ambiance, l’enthousiasme, mais aussi la sécurité ont été au même niveau que partout ailleurs, a expliqué Stéphane Troussel. Cela participé au succès des Jeux. La Seine Saint-Denis s’est montré, pour une fois telle qu’elle est, diverses, belle, avec des talents et des gens qui resonnaient en échos avec les vibrations du pays ». Une image sur laquelle le président du département compte s’appuyer dans une contexte où « la France semble avoir retrouver le goût de vivre ensemble, » selon lui.
Concrètement, le département du Nord Est de Paris hérite de nombreux équipements des Jeux de Paris 2024. Tout d’abord le nouveau Centre Aquatique Olympique à Saint-Denis, qui fait face au Stade de France, et ouvrira au public à l’été 2025, mais aussi la piscine Annette-Kellermann au Parc de Marville de La Courneuve. Celui-ci recevra aussi une partie du skate-park de la Place de la Concorde. L’autre ira à Noisy-le-Sec.
Une piscine Léon Marchand
Le grand bassin éphémère de 50 mètres la Paris La Défense va aller s’installer à Sevran. Le nom de ce nouveau complexe est déjà trouvé : ce sera Léon Marchand, en hommage au quadruple médaillé d’or français dans cette piscine. Un autre bassin, de 25 mètres, ira à Bagnolet. Le département va encore récupérer les bâtiments des villages des athlètes, à Saint-Denis, et des médias, à Dugny. Autant de nouveaux logements.
« Mais, la vraie vitrine de l’héritage de Paris 2024 sera le centre Prisme qui ouvrira à la Toussaint », la structure sera le premier complexe sportif entièrement conçu et destiné à la pratique handisport, quelque qu’elle soit. « Les Jeux ont été un tremplin, c’est un moment de bascule, a assuré Stéphane Troussel. Ils apportent des transformations matérielles et immatérielles ». Symboliquement, des anneaux olympiques devraient être installés en souvenir dans certains sites emblématiques. Le Prisme devrait avoir droit aux agitos, l’emblème paralympique.
Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Septembre 2024
