16 février 2022

Temps de lecture : 1 min

A Pékin, Anta emporte la médaille d’or des équipementiers

Aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin, qui se tiennent dans la capitale chinoise du 4 au 20 février 2022, la bataille pour le podium ne se joue pas seulement sur les pistes de ski. Les équipementiers, seules marques réellement visibles sur les images télé de l’événement, comptent également glaner leurs parts des médailles. Le chinois Anta vise encore plus haut. L’entreprise, dont le logo s’affiche sur toutes les tenues rouges des athlètes du pays, sur celles des 19.000 volontaires et des officiels du Comité International Olympique entend s’appuyer sur « ses » Jeux pour conquérir le monde.

Le groupe affiche déjà 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires et se classe dans les cinq premiers mondiaux du secteur, au coude-à-coude avec Puma, New-Balance ou Under Armour, et avec Adidas et Nike dans la ligne de mire. Justement, Anta est née dans l’usine d’un ancien sous-traitant de la marque américaine, en 1991 dans la province du Fujian. Depuis, les frères Ding, toujours aux commandes, ont bien fait grossir l’entreprise familiale, grâce à des rachats successifs. Fila, d’abord, puis Descente, et très récemment le groupe Amer. Contre un chèque de 5,2 milliards d’euros, Anta s’est offert Wilson, Suunto, Salomon et Salomon.

Les logos des différentes marques s’affichent d’ailleurs fièrement sur la devanture des magasins Anta en Chine. La cote de l’entreprise, sur le marché boursier de Hong-Kong, s’est envolée de 110%, a récemment rappelé le quotidien Les Echos. Les Jeux olympiques d’hiver, dont les audiences mondiales sont au plus haut, offrent à Anta une plateforme de communication universelle. En Chine, la marque parie sur le développement des sports d’hiver. Déjà, les autorités affirment que 346 millions de concitoyens se sont mis au ski. Ce sont autant de clients à conquérir et habiller. Et puis, cerise sur le gâteau, il y a les exploits d’Eileen Gu, free-rideuse chinoise d’origine américaine. La doudoune de la championne olympique du Big-Air s’est retrouvée en rupture de stock en quelques jours. De quoi encore faire parler d’Anta.

Bruno Fraioli, envoyé spécial à Pékin
© SportBusiness.Club Février 2022

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