En cette fin d’été, alors que Tokyo (Japon) vibrait pour l’athlétisme mondial, le monde du tennis s’était donné rendez-vous au 29ᵉ étage de l’hôtel Nikko de la capitale niponne, dans la salle Hikari, pour célébrer à la fois l’ouverture de l’Open du Japon 2025 et les 150 ans de Babolat. Après Roland-Garros et Wimbledon, deux tournois du Grand Chelem dont elle est partenaire, la marque lyonnaise profitait d’un cadre symbolique pour illustrer son dynamisme et sa longévité.
Devant un parterre d’invités et sous la houlette du franco-japonais Florent Dabadie, Éric Babolat, le patron de la marque, a rappelé le rôle pionnier de son entreprise dans l’innovation, notamment dans la conception des raquettes et des chaussures, fruit du partenariat historique avec Michelin, marque particulièrement reconnue au Japon.
Le dirigeant jouait sur du velours : Babolat peut s’appuyer sur des ambassadeurs prestigieux, à commencer par Rafael Nadal, fidèle depuis ses débuts, et Carlos Alcaraz, revenu au sommet du classement mondial, « joueur Babolat depuis ses neuf ans », a-t-il insisté.
Kagami Iraki
Éric Babolat s’est aussi réjoui de constater que le Japon représentait désormais le deuxième marché mondial de l’entreprise, derrière les États-Unis. Un constat renforcé par l’engouement du public pour l’Open du Japon, organisé sur le site d’Ariake, au cœur du parc olympique de 2021, dont plusieurs sessions ont affiché complet.
Plusieurs joueurs sous contrat étaient présents, dont l’Australien Jordan Thompson (78ᵉ mondial en simple), le Français Édouard Roger-Vasselin (18ᵉ en double) et le Japonais Yosuke Watanuki. Tous ont évoqué leur attachement à la marque avant de participer au Kagami Biraki, la traditionnelle ouverture d’une barrique de saké frappée au marteau, symbole de chance et de prospérité. La fête pouvait commencer, avant que les raquettes Babolat ne s’expriment sur les courts tokyoïtes.
Bruno Cuaz, correspondance spéciale à Tokyo (Japon)
© SportBusiness.Club – Octobre 2025
