EVA Karting GP, entre e-sport et réalité virtuelle
Présenté à la Paris Games Week 2025, EVA Karting GP fusionne sport réel, gaming virtuel et compétition e-sportive dans une expérience immersive inédite qui révolutionne l'e-sport.
Quand le sport réel rencontre l’e-sport et la réalité virtuelle, cela donne EVA Karting GP. Lancée à l’occasion de la Paris Games Week, qui se tient de jeudi 30 octobre à dimanche 2 novembre 2025, la dernière création du groupe français EVA promet d’être l’une des attractions du salon. Équipés d’un casque de réalité virtuelle, les joueurs s’installent dans de vrais karts électriques et s’affrontent en roulant réellement sur un circuit imaginaire inspiré d’un célèbre jeu vidéo. La sensation est unique et même un peu physique.
EVA présente cette innovation comme une première mondiale. « Ce jeu est le rêve devenu la réalité pour tout gamer, affirme Flo Gutierrez, vice-président d’EVA en charge du marketing et de la marque. Nous proposons une expérience complète ». Le concept a mûri durant plus de deux ans au sein de l’entreprise indépendante, déjà connue pour son réseau d’une soixantaine d’arènes de tir virtuel de 500 m² chacune, gérées en franchise en France et à l’international.
Vers une compétition e-sport
« Ce jeu de karting, avec une expérience de réalité virtuelle plus poussée, vise à toucher un public plus large, explique Stéphanie Belle, cofondatrice et directrice des opérations. Tout a été conçu en interne, dans nos bureaux à Montreuil (Seine-Saint-Denis), y compris le matériel des karts ». EVA Karting GP permet de réunir de quatre à six joueurs sur la même piste, voire même à distance, grâce à des défis inter-arènes. Un seul circuit est disponible, mais d’autres arriveront. Ils seront modulables selon l’événement et pourront accueillir de la publicité virtuelle.
Présente en France, Belgique, Allemagne, Espagne, mais aussi en Malaisie, au Bahreïn, à Dubaï et en Arabie saoudite, EVA emploie 50 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros en 2024. « Le jeu n’a pas encore été présenté aux instances sportives,» confie Stéphanie Belle, qui souhaite en faire une véritable discipline e-sportive : « L’objectif est de créer de vraies compétitions,» espère la dirigeante.