Après l’échec au CIO, David Lappartient se tourne vers l’UCI

Organisations. Arrivé en quatrième position avec seulement quatre voix lors de l’élection à la présidence du Comité International Olympique (CIO), David Lappartient a confirmé qu’il briguera un troisième mandat à la tête de l’Union Cycliste Internationale (UCI). L’élection aura lieu fin septembre 2025 au Rwanda, à l’occasion des Championnats du monde sur route. « J’avais déjà annoncé, s’agissant de l’UCI, que seule l’élection à la présidence du CIO m’empêcherait d’être candidat. Donc, je serai candidat à la présidence de l’UCI », a-t-il déclaré.

En revanche, David Lappartient ne pourra théoriquement pas se présenter à nouveau à la présidence du CIO en 2033, à l’issue du premier mandat de huit ans de Kirsty Coventry, la nouvelle présidente élue. Son siège au CIO étant lié à sa présidence de l’UCI, il le perdra s’il perd cette fonction. S’il est réélu en septembre, il entamera son troisième et dernier mandat… jusqu’en 2029. David Lappartient ne sera donc plus au CIO en 2033.

Le Breton ne s’est pas encore exprimé sur son avenir à la tête du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), dont l’élection est prévue en juin. « J’ai pris ma décision il y a déjà très longtemps et j’ai écrit deux courriers : le premier si j’étais élu au CIO, et le second dans l’hypothèse inverse. Il contient la réponse à cette question, que je réserve aux membres du conseil d’administration du CNOSF », a-t-il précisé. Réponse attendue doc ce vendredi 21 mars, jour du début de la procédure de candidature.