Comment Red Bull pilote le retour de la F1 en Afrique
Communication. Absent du calendrier de la Formule 1 depuis 31 ans et la victoire du Français Alain Prost, le Grand Prix d’Afrique du Sud travaille sur un potentiel retour. Au début de l’automne dernier, le circuit de Kyalami, situé à Johannesburg, a reçu la visite de l’écurie Oracle Red Bull Racing pour réaliser une campagne mondiale de communication et de promotion dans le but de faire enfin revenir le paddock sur le continent africain.
Orchestrée par l’agence Iconic et réalisée par Sam Coleman, cette action baptisée « Bringing Formula 1 BACK to South Africa! » met en vedette avec humour et sensations fortes la légende du sport auto David Coulthard, treize fois vainqueur en F1. Dans un film d’action de quatre minutes, le pilote écossais prend le volant de la monoplace RB7 de Red Bull, double championne du monde en 2011.
Le combat de Lewis Hamilton
Il y a quelques semaines, le circuit de Kyalami a reçu le feu vert de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) pour être promu au rang de circuit de grade 1. Ce statut, obtenu avec l’aide du cabinet de conseil en sport automobile Apex Circuit Design, lui permet d’accueillir à nouveau les plus grandes courses automobiles de la planète. Le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la Formule 1 pourrait intervenir en 2027, rapportent plusieurs médias spécialisés.
Cette perspective devrait enchanter Lewis Hamilton. Le pilote britannique, sept fois champion du monde de F1, avait fustigé en août 2024 l’absence du continent africain au calendrier du championnat du monde. « Nous ne pouvons pas continuer à ajouter des courses dans d’autres endroits tout en ignorant l’Afrique, dont le reste du monde se sert, avait-il indiqué lors d’un point presse. Je pense qu’organiser un Grand Prix là-bas permettra vraiment de mettre en valeur à quel point cet endroit est formidable et d’attirer le tourisme ainsi que toutes sortes d’autres choses. »
Le retour de la F1 en Afrique du Sud se joue également en coulisse. Le sujet a en effet été discuté lors d’une rencontre qualifiée de « positive » par les parties prenantes entre le ministre des Sports sud-africain, Gayton McKenzie, le président de la Formule 1 Stefano Domenicali et le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem. C’était en septembre dernier, en marge du Grand Prix d’Azerbaïdjan remporté par l’Australien Oscar Piastri, né en 2001, soit 8 ans après le dernier Grand Prix de Formule 1 en terre sud-africaine.
