Interview. Date symbolique, le J-100 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 a été fêté au Grand Palais Ephémère à Paris mercredi 17 avril 2024 avec un large parterre d’athlètes et de personnalités. En marge de l’événement, le président du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), David Lappartient, qui a apprécié les tenues dévoilées par la Maison Berluti pour les cérémonies des Jeux, est notamment revenu, pour SportBusiness.Club sur l’équilibre économique difficile du Club France. Le dirigeant a voulu clarifier la situation.
Allez-vous réussir à boucler le budget du Club France ?
David Lappartient : « Oui. Nous allons trouver des solutions. Je viens de signer un contrat avec un partenaire juste avant de rejoindre cette cérémonie. Le Club France est un défi. Ce n’est pas le dossier le plus simple que nous avons à gérer au CNOSF. Mais de toutes manières, nous ne ferons pas marche arrière. Nous allons faire, et réussir, ce Club France. Des partenaires nous rejoignent encore aujourd’hui. Il y a un enjeu d’équilibre des comptes. L’assemblée générale du CNOSF a accepté de ponctionner un peu de réserve pour couvrir les éléments liés aux risques ».
Le Club France n’était-il pas un projet trop ambitieux ?
D.L. : « Je vous le dirai après les Jeux olympiques et paralympiques. Le Club France est un projet très ambitieux car nous avons voulu unifier les deux comités, olympiques et paralympiques. Je dois avouer que nous passons plus de temps que je l’avais initialement imaginé sur ce sujet ».
Quels sont les atouts du Club France ?
D.L. : « Ce sera le seul endroit où vous pourrez voir les athlètes d’aussi près. C’est une aubaine pour tous ceux qui n’auront pas eu de billets. Ce sera “The place to be” (sic) ».
Quel regard avec vous sur les critiques autour des Jeux de Paris 2024 ?
D.L. : « Nous n’allons pas pouvoir convaincre tout le monde. Ceux qui sont nés anti-JO le resteront sans doute. Il est légitime d’avoir des doutes. Ce n’est pas surprenant vu comment certains leur bourre le crâne (sic) avec une certaine presse qui critique l’événement à tout va. Lorsque la compétition va débuter et que les premières médailles françaises tomberont, cela créera de l’adhésion. Nous serons prêts. Paris 2024 fait rentrer les Jeux dans une nouvelle ère ».
Propos recueillis par Titouan Laurent
© SportBusiness.Club Avril 2024