Le week-end des 14 et 15 décembre 2024 a été marqué par un véritable marathon électoral pour le mouvement sportif français. Pas moins de douze fédérations “olympiques” ont organisé leurs élections pour désigner leurs présidences et gouvernances jusqu’en 2028. À ce jour, seules trois fédérations n’ont pas encore bouclé leur processus de vote : Équitation, Cyclisme et Lutte. Parmi les 30 fédérations ayant déjà renouvelé leur conseil, un tiers, soit dix, ont changé de présidence.
Dans la grande majorité des cas, les changements de présidence résultent du départ volontaire ou contraint du précédent titulaire, notamment en raison de la limitation à trois mandats consécutifs. Une exception notable est celle de la Fédération de Tir, où Michel Baczyk, président sortant, a été battu dans les urnes.
La féminisation encore timide
Dominique Mérieux, élue à la tête de la Fédération Française de Gymnastique devient la seule femme présidente d’une fédération olympique d’été. La parité reste un enjeu dans l’univers de la gouvernance du sport. C’est le cas aussi dans les fédérations “non olympiques”. En handisport, Guislaine Westelynck laisse son siège à un homme… mais champion paralympique de cécifoot à Paris 2024, Gaël Rivière.
Ces élections ont plus généralement été marquées par l’application des nouvelles règles imposées par la réforme de la gouvernance sportive : vote des clubs, élection par collèges, et stricte parité au sein des structures dirigeantes. Ces exigences ont parfois compliqué le processus électoral. Ainsi, plusieurs listes ont été invalidées par les Commissions de Surveillance des Opérations Électorales obligatoires.
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Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Décembre 2024