2 juillet 2024

Temps de lecture : 2 min

Jïz est resté raisonnable avec Paris 2024

Raisonnable. Jïz estime l’avoir été à propos de Paris 2024. Le collectif d’agences de communication rassemblant les enseignes L’Uzyne, Digital Playas, l’Atelier Mandarine, Field People et Radar, a abordé de manière prudente le terrain des appels d’offres liés aux Jeux olympiques. « Nous nous sommes posés la question de savoir s’il était nécessaire d’y aller ou pas, confie Frédéric Giraud le président du groupe de communication. En fait, il aurait été dommage de ne pas y aller car il s’agit quand même du plus grand événement sportif mondial. Travailler sur les Jeux permet de gagner en expertise et apporte un salaire émotionnel à nos collaborateurs ».

Si le groupe, installé à Lyon et Paris, figurait dans le portefeuille d’agences au sein duquel pouvait puiser le Comité d’organisation, c’est surtout avec via les marques que Jïz a abordé les Jeux. L’Uzyne a ainsi collaboré avec Danone, partenaire officiel, notamment pour animer ses espaces événementiels à Paris au villages de l’Hôtel de Ville et de l’esplanade de la gare Saint-Lazare, et avec Tourtel Twist, un autre partenaire officiel, qui sera présent au Club France. Ce sera après le Tour de France dont la marque de bière sans alcool est aussi associée… avec une logistique créative gérée par L’Uzyne.

Pas plus de 20% de volume d’activité

Pour Paris 2024, il faut ajouter Digital Playas, qui a travaillé avec TikTok, notamment au Grand Palais éphémère lors du J-100 des Jeux, Atelier Mandarine qui a conçu, pour Kénéo et GL Events, les chars de Coca-Cola sur le relais de la flamme olympique et Field and People qui fournira 150 “Tour Leaders” à l’agence hospitalité Eventeam. Pour cela, Jïz a mis en place une “comité de pilotage” capable d’avoir une vision de groupe. Mais toujours sans excès. « Nous avons plafonné le volume d’activité de Paris 2024 à 20% de notre chiffre d’affaire, explique Olivier Chirinian, Directeur général de Jïz. Nous nous y tenons ». En 2024, le groupe va augmenter de 3 millions d’euros son volume d’activité qui s’élevait à 15 millions.

Un choix de raison dont le but était de ne pas déstabiliser le jeune groupe. « Nous ne voulions licencier personne en septembre,» assure Frédéric Giraud. Il n’a pas de crainte pour l’après-JO. « Les Jeux mettrons sous les projecteurs des disciplines jusqu’alors sous les radars, et d’un autre côté de nombreuses marques ont grâce aux Jeux, pris conscience de l’importance du sport dans les discours, et cela sur de nombreux items,» affirme le patron de Jïz confiant pour ce proche avenir.

Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Juillet 2024

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