9 septembre 2024

Temps de lecture : 2 min

La fin d’une histoire… en attendant la suivante

Ce fut peut-être la séquence la plus symbolique de cette cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. Dans les Jardins des Tuileries, au pied de la vasque paralympique, qui brûlait encore, le duo d’artistes malien Amadou & Mariam interprète le tube de Serge Gainsbourg, “Je suis venu te dire que je m’en vais”. Un message pour dire adieu une dernière fois aux Jeux de Paris 2024. Une échéance que les 64 000 spectateurs du Stade de France ne voulaient pas entendre. Las. Aurélie Aubert, première championne française de Boccia, souffla sur la flamme pour l’éteindre complétement. Paris 2024, était fini.

« Ce soir, personne ne veut que ces Jeux se terminent,» avait quelques minutes auparavant lancé Tony Estanguet, le président de Paris 2024. Le triple champion olympique de canoë, dont le prénom a été longuement scandé par le public de l’enceinte de Saint-Denis, a rendu un hommage appuyé aux athlètes et au public français. « Je voudrais remercier tous ceux d’entre vous qui sont là ce soir et qui nous accompagnent depuis le premier jour des Jeux : dans les stades, dans les fan zones, dans les bars, dans les rues…, a-t-il lancé. Vous n’avez jamais été spectateurs. Depuis le début, vous êtes supporters ».

« On a beaucoup parlé des sites spectaculaires de Paris 2024, a poursuivi Tony Estanguet. Et c’est vrai que c’était fou. Mais ce qui a été le plus important dans ces Jeux, ce sont les gens. Sans vous, chers sportifs, chers supporters, ces salles n’auraient été que des théâtres vides. Le succès de ces Jeux est né de votre rencontre. Et cette rencontre nous marquera à jamais. Parce que les émotions que nous avons vécues cet été nous ont tout simplement rendu heureux ».

Le patron de Paris 2024 a continué en rappelant les vertus et pouvoir du sport : « Ces émotions ont pu être passagères, le souvenir de cet été historique restera à jamais gravé dans nos mémoires, a assuré Tony Estanguet. Cet été où les gens se parlaient, cet été où la France était heureuse. (…) Cet été, c’est tout un pays qui s’est enthousiasmé pour les mêmes prouesses. Au-delà de la langue que nous partageons, au-delà des valeurs que nous avons en commun, au-delà des symboles, (…) ce qui nous lie et nous façonne en tant que nation, ce sont nos émotions collectives. (..) Ces Jeux auront été une rencontre entre la France et elle-même ». Un vrai discours politique.

Avant cela, c’est Santa qui a ouvert la soirée avec un tube de Johnny Hallyday. Une nouvelle fois, la Garde Républicaine a surpris son monde avec des reprises des Champs Elysées de Joe Dassin, Emmenez moi, de Charles Aznavour et I Will Survive de Gloria Gaynor. Puis, le Stade de France s’est transformé en immense dance floor avec les meilleurs représentants français de la scène électronique. Les jeux de Paris ont débuté sous un déluge. Ils se terminent sous la pluie. Qu’importe : que cet été fut bon. On recommence quand ?

Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Septembre 2024

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