Interview. Arrivée en bateau en France, à bord du Belem, à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 8 mai 2024, la flamme olympique de Paris 2024 est déjà repartie en mer. Vendredi 7 juin elle a embarquée à bord du Maxi Banque-Populaire XI, depuis Brest (Finistère) et direction la Guadeloupe avec les skippers Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse à la manœuvre. Ils voguent avec un équipage de sportifs ou personnalités. Alors que l’équipe se concentrait sur les derniers préparatifs, Laurent Buffard, le Directeur de la communication de l’enseigne bancaire a invité SportBusiness.Club sur le géant des mers, encore à quai, pour faire le bilan sur le premier mois du relais de la Flamme.
Quel bilan tirez-vous de ce premier mois du Relais de la Flamme à Banque Populaire ?
Laurent Buffard : « Il dépasse toutes nos espérances. Avant le début à Marseille, il y avait beaucoup de questionnements sur les réseaux sociaux et dans les médias, et je pense qu’ils sont largement levés aujourd’hui. Nous sommes sur la 27e étape, nous n’avons pas encore fait la moitié du parcours, mais nous voyons une montée en puissance de l’engouement ».
Combien de collaborateurs ont été impliqués ?
L.B. : « Au total, ce sont plus de 2 500 collaborateurs. C’est une des grandes particularités de la manière dont nous travaillons à Banque Populaire. Nous avons été animés par la volonté de faire participer le plus grand nombre. Nous les avons sollicités pour animer les convois, les stands et les shows des professionnels. Mais nous avons aussi beaucoup de collaborateurs des caisses régionales qui ont décidé de s’investir et de venir animer les étapes en allant à la rencontre de leurs clients sur leur territoire. Par exemple, à Brest, le stand est animé par des collaborateurs de Banque Populaire Grand Ouest ».
Les véhicules de Banque Populaire de la caravane du relais de la flamme arborent un QR Code. Combien de personnes l’ont scanné ?
L.B. : « Nous sommes à peu près à plus de 8 000 participants. Nous avions un parti-pris assez fort de ne pas distribuer de goodies pour des questions écologiques. Ce choix n’est pas évident puisque recevoir des goodies est une attente forte de la part du public. Mais avec ces QR codes, nous avons permis, d’une manière un peu plus moderne et un petit peu plus responsable, à toutes les personnes présentes au bord des routes de pouvoir gagner des cadeaux en le scannant, comme des places pour assister aux Jeux olympiques de Paris 2024 ».
Ce chiffre vous satisfait-il ?
L.B. : « Nous sommes très satisfaits évidemment. Nous nous étions renseignés et inspirés de pratiques qui commencent à avoir lieu sur le Tour de France [cycliste] où la moitié des chars ne distribue plus de goodies ».
Certains aspects de votre dispositif ont-ils été ajustés depuis Marseille ?
L.B. : « L’ajustement est permanent. Sur les zones de célébration du relais de la flamme, nous n’avons qu’un stand [pour Banque Populaire], alors que d’habitude, sur des grands événements itinérants, pendant que nous démontons un stand à un endroit, un autre est monté ailleurs. Nous devons donc être capables de démonter très rapidement la structure et de le remonter tout aussi rapidement. Évidemment, il y a aussi un petit peu d’usure. Du coup, des personnes travaillent quotidiennement pour maintenir le stand aussi beau que vous le voyez aujourd’hui à Brest ».
La flamme part en outre-mer. Quel dispositif allez-vous avoir sur place ?
L.B. : « Il y aura des véhicules et il y aura des stands. Ils seront légèrement différents – ils seront plus légers – mais ils seront toujours animés par les mêmes valeurs et de sports clés de Banque Populaire, à savoir la voile et le surf ».
Allez-vous chercher d’autres aspects en outre-mer par rapport à la métropole ?
L.B. : « C’est une première que la flamme aille aux Antilles, et à Banque Populaire, nous avons des clients là-bas et peut-être des futurs clients. Nous allons chercher la même chose qu’ici : offrir du bonheur. Le mot peut paraître fort, mais c’est la réalité. Quand nous voyons chaque jour des milliers de personnes se masser dans les sites de célébration et l’ambiance au bord des routes, je crois que nous assistons à une fête extrêmement populaire. Nous sommes très heureux qu’elle puisse avoir lieu aux Antilles dans sept jours et en parallèle à la Réunion, en Polynésie ou encore en Guyane* ».
Killian Tanguy, envoyé spécial à Brest (Finistère)
© SportBusiness.Club Juin 2024