Vogue le Belem. Parti samedi 27 avril 2024 du port du Pyrée, à Athènes (Grèce), le trois-mâts français, avec à son bord la flamme olympique de Paris 2024, était, dimanche soir après deux jours de navigation, pointé à la sortie du spectaculaire canal de Corinthe. Un voyage prestigieux de 1000 milles pour l’équipage du bateau, dont seize jeunes “éclaireurs” chargés d’escorter la flamme. « Nous avons un passager prestigieux,» reconnaît félicite Christelle Hug de Larauze, la Déléguée générale de la Fondation Belem. J’en ai la chair de poule ».
L’actualité braque les projecteurs sur ce navire mis à l’eau en 1896, année du renouveau des Jeux olympiques. Passé de mains en mais, c’est en 1979 que les Caisses d’Epargne le rachète aux italiens et créé la Fondation Belem chargée de le gérer. « Depuis 44 ans, Caisse d’Epargne est notre principal mécène avec une contribution annuelle de 1,5 million d’euros,», indique Christelle Hug de Larauze. Depuis, l’établissement bancaire est resté fidèle à son engagement. Et cela malgré les changements de présidents à la tête de l’entreprise. Devenu navire école, le Belem accueille des “stagiaires” qui en quatre jours sont chargés de tirer des bouts et de faire avancer le bateau.
Propriété du groupe BPCE, Caisse d’Epargne est Partenaire premium des Jeux de Paris 2024 et du relais de la flamme. C’est donc de manière assez naturelle que le bateau transporte la flamme olympique. Un convoyage à titre gracieux, précise-t-on au sein de la Fondation. « Le Belem est “mis à disposition” du Comité d’organisation de Paris 2024, explique la Déléguée générale. En fait, 2024 est une année normale pour nous ». Christelle Hug de Larauze parie tout de même sur un “engouement exceptionnel” après cette traversée olympique. Déjà, une grande partie des navigations programmées d’ici l’été* est complète.