10 septembre 2024

Temps de lecture : 2 min

Le démontage, le dernier enjeu de Paris 2024

Patience. La automobilistes habitués avant les Jeux à passer par “la Concorde” pourront bientôt retrouver les pavés de la célèbre place parisienne. Petit à petit les installations de Paris 2024 disparaissent, les gigantesques tribunes rapetissent à vue d’œil et les statues sortent de leurs coffrages en bois chargés de les protéger. Les Jeux sont finis. Les équipes du Comité d’organisation sont désormais maintenant engagées une autre compétition, le délicat processus de démontage des installations.

« En fait, cela a débuté dès la fin des Jeux olympiques, le 11 août dernier, explique Edouard Donnelly, le Directeur exécutif des opérations chez Paris 2024. Ainsi, tous les stades de football ont été rendus et le championnat de France a repris. C’est aussi le cas pour la colline d’Elancourt ou le Gofl National, et la Marina de Marseille ». Le Cojo a déjà rendu les clés pour une grande partie des sites olympiques.

Au lendemain des Jeux paralympiques ce sont tous les autres lieux qui sont passés en mode démontage. Les premiers “rendus” seront les enceintes comme l’Accor Arena, l’Adidas Raena, qui vont retrouver leur naming commercial, le Stade de France, qui doit recevoir un concert de Mylène Farmer le 27 septembre, ou le Grand Palais, qui, à la même date, accueillera des défilés de mode. Le temps est compté, il ne faudra pas traîner.

Remise en état de la pelouse

Pour la Paris La Défense Arena, il faudra prendre prévoir un peu plus de temps, jusqu’à octobre, afin de démonter aussi les deux piscines temporaires qui y avaient été installées. L’eau, déjà, a été évacuée, après avoir été traitée. Idem pour le site d’équitation au Château de Versailles : la Place de l’Etoile Royale ne rouvrira pas avant l’été 2025, le temps de rendre l’espace à l’identique.

Pour tous les autres sites temporaires dans Paris, il faudra tout de même aller plus vite afin de libérer la circulation. Toutefois, après les démontages il y aura encore aussi un peu de travail. « On a deux gros mois devant nous,» précise Edouard Donnelly. Une fois les échaudages disparus, il faut remettre en place les panneaux et systèmes de signalisation, ou replanter de la pelouse là où se sera nécessaire.

Quant au Village des athlètes à Saint-Denis, les derniers doivent partir ces jours-ci. Nettoyé des installations olympiques et paralympiques, il sera transféré à la Solideo et aux promoteurs tout début novembre. Ceux-ci entameront les travaux de “réversibilité” pour transformer le quartier en 2800 logements et commerces où vivront et travailleront jusqu’à 12000 personnes dans un an. Le processus sera le même pour le village des médias à Dugny. Quelques anneaux olympiques et agitos, installés cà et là, devraient rappeler le passé glorieux de tous ces lieux.

Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Septembre 2024

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