Le sport a été un des absents des débats lors du Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) organisé à Paris au Grand Palais les 10 et 11 février 2025. « Oublié, comme souvent !» regrette Jacques D’Arrigo, Président de la Sportech en France, organisateur avec Olbia Expériences d’un lot de consolation mercredi 19 février au siège de Business France avec l’événement “SporTech & IA : rencontre au sommet” : une matinée d’échanges autour de l’IA au service du sport et de témoignages d’acteurs de l’écosystème devant plus de 200 personnes.
Présente la veille à Lyon pour la mise en place du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques des Alpes françaises 2030, Marie Barsacq, la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative a témoigné son soutien à la sportech française, tout en prêchant devant une assemblée déjà convaincue. « L’écosystème du sport français doit prendre le virage de l’IA,» a-t-elle lancé, avant de reconnaitre, avec lucidité : « Il y a encore beaucoup à faire notamment auprès des institutions qui ne sont pas encore au fait de tous ces sujets. »
Un groupe de travail va prochainement être lancé. Il sera piloté par la Sportech et soutenu par le ministère a confirmé la ministre. « L’objectif est que l’IA soit vectrice de progrès pour le sport, a-t-elle insisté. A termes, cela doit renforcer la place du sport dans la société. C’est ma mission. » Les actes et les investissements devront suivre. Aujourd’hui, ils sont seize fois plus importants outre-Atlantique, a rappelé avec fatalité Jacques D’Arrigo : « Quand une start-up française de la sportech lève 1 million d’euros, son concurrent américain, lui, en lève 16 millions. »
© SportBusiness.Club Février 2025