À six mois de l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver, qui se tiendront du 6 au 22 février 2026, les organisateurs de Milan-Cortina 2026 affichent leur optimisme. Après six années d’un parcours semé d’embûches, Andrea Varnier, directeur général du comité d’organisation italien (Cojo), affirme que le projet entre dans sa phase “centrale de mise en œuvre opérationnelle” et avance “en toute confiance”. Le programme est chargé mais les délais sont tenus, promet-il.
Les premiers éléments concrets sont là : les médailles ont été dévoilées, les Villages olympiques de Milan et de Cortina d’Ampezzo seront livrés en octobre, et la quasi-totalité des sites de compétition déjà existants (11 sur 13) seront prêts d’ici début 2026. Seuls deux sites sont neufs : une patinoire à Milan et la piste de bobsleigh à Cortina. Cette dernière, très controversée, a été finalisée en urgence pour obtenir sa pré-homologation fin mars dernier.
Le projet a été pensé pour contenir les coûts. Le budget global est estimé à 5,2 milliards d’euros, dont 3,5 milliards pour les infrastructures et 1,7 milliard pour l’organisation des Jeux. Une stratégie de réutilisation des sites et de solutions temporaires, comme pour l’anneau de patinage de vitesse prévu dans un palais des congrès, permet de limiter les investissements à long terme, contrairement aux éditions précédentes comme Sotchi 2014 (Russie), Pyeongchang 2018 (Corée du Sud) ou Pékin 2022 (Chine).
“Nous serons prêts !”
Du coup, ces Jeux d’hier italiens seront très éclatés : les épreuves se dérouleront dans sept zones, des Dolomites à la plaine du Pô, en passant par Bormio, Anterselva, le Val di Fiemme ou encore Livigno. Les compétitions sur glace auront lieu à Milan. Malgré les distances, les organisateurs affirment avoir optimisé les transports et la logistique pour les délégations et les spectateurs. Un véritable défi.
Du côté des Villages olympiques, celui de Milan, qui sera composé de six bâtiments de sept étages, sera reconverti après les Jeux en résidence universitaire. Celui de Cortina, plus modeste, reposera sur 377 modules préfabriqués. Les retards de chantier redoutés n’ont pas eu lieu, y compris dans la capitale lombarde, malgré les ennuis judiciaires du promoteur Coima.
Quant aux conditions météo, et notamment l’enjeu majeur de l’enneigement, aucune garantie ne peut être donnée à ce stade. L’hiver 2025/2026 sera-t-il assez rigoureux pour garantir de bonnes conditions ? « Nous serons prêts », assurent les organisateurs, décidément confiants jusqu’au bout. (Avec AFP)
© SportBusiness.Club – Août 2025
