Christian, 25 ans de bénévolat sportif derrière lui, est plutôt à son aise. Ce mercredi 29 mai 2024, le retraité de la police arrive à l’UFR STAPS de l’université Paris Cité. Le Parisien de souche vient récupérer les tenues qu’il portera cet été à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. A 75 ans, Christian est l’un des 45 000 volontaires sélectionnés pour épauler les organisateurs. Sa mission : conduire les officiels et les athlètes. « Faut-il encore que je retrouve mon permis de conduire, » plaisante-t-il [NDR : on l’espère] au moment de saisir quatre paires de chaussettes. C’est une petite partie de la panoplie conçue par Decathlon, partenaire officiel de Paris 2024 et parrain du programme des volontaires.
Au total, Christian repartira chez lui avec quinze vêtements et accessoires. Il y aura les fameux bob et banane qui « ont fait le buzz sur les réseaux sociaux, » s’enthousiasme Bastien Grandgeorge, directeur général de Decathlon France présent à l’inauguration du centre de distribution des uniformes des volontaires de Paris 2024. Avant que Christian ne récupère ses chaussettes c’est la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera, l’adjoint au sport de la Mairie de Paris, Pierre Rabadan ainsi que Virginie Sainte-Rose, la directrice du partenariat Paris 2024 chez Decathlon, qui ont inauguré ce lieu.
Ambassadeurs Decathlon
Comme Christian, tout ce petit monde a emprunté le parcours que chaque volontaire réalisera pour récupérer gratuitement l’ensemble de sa panoplie. Il y a tout d’abord la cabine d’essayage. Vient ensuite la remise du sac et enfin la pesée, afin de s’assurer que personne ne reparte avec plus que prévu. Christian avait d’ailleurs malencontreusement pris un pantalon en trop. Rattrapé par la patrouille, l’ancien gardien de la paix l’a rendu sans opposition. Après lui, le site verra passer 29 999 autres volontaires ces prochains jours et semaines. Le reste de la bande récupérera son package dans les autres villes hôtes, à Lille, Marseille ou encore Nantes.
Ce dispositif d’envergure apparaît extrêmement coûteux. Mais chez Decathlon l’enjeu semble ailleurs. « Nous ne nous sommes jamais posés la question du coût, assure Virginie Sainte-Rose. Nous voulions montrer que Decathlon savait faire de bonnes tenues, esthétiques et techniques, capables de répondre aux problématiques d’un volontaire. C’est par ailleurs un enjeu d’image de marque. Ces 45 000 volontaires porteront le nouveau logo de la marque sur les tenues. Cela va permettre de transformer la perception de la marque à un niveau international. »
Titouan Laurent
© SportBusiness.Club mai 2024