C’est le nombre de podiums fabriqués pour accueillir tous les médaillés des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 cet été. Il y en aura 45 pour les Jeux olympiques et 23 pour les Jeux paralympiques. Ces podiums sont constitués de modules de 1,20 mètre de large et 45 kilos pouvant s’assembler. Le plus simple, pour trois athlètes, sera d’une largeur de 3,60 mètres. Le plus grand, pour les tournois de football, sera de 33 mètres. En tout, 640 modules seront fabriqués auxquels s’ajoutent 45 autres de remplacement.
La marche de la médaille d’or est haute de 35 centimètres. Les autres (argent et bronze) sont 15 centimètres en dessous. Les podiums paralympiques seront plats, à 20 centimètres de hauteur, et accessibles avec une rampe de 5%. Pour les deux, le dessin est inspiré par l’arche inférieure de la Tour Eiffel et les ponts sur la Seine, selon Joachim Roncin, le directeur du design de Paris 2024. La couleur sera blanche en “bas relief” qui viendra trancher avec les couleurs du “Look des Jeux”. La plateforme sera grise, rappelant “les toitures en zinc des immeubles parisiens”. Surtout, cette couleur sera moins salissante.
Avec P&G
Procter & Gamble, partenaire mondial des Jeux olympiques, est directement associé aux podiums. Les logos des marques de l’entreprise ne seront pas affichés dessus. Toutefois, la multinationale, qui dispose de deux usines en France, a financé et fourni l’ensemble du plastique recyclé utilisé pour la fabrication de ces objets. Le reste est constitué de contreplaqué de bois : un millier de panneaux a été nécessaire.
Trois entreprises françaises ont participé à la fabrication de ces podiums. Le Pavé, installé à Aubervilliers (Seine Saint-Denis), s’est occupé du processus de recyclage des 40 tonnes de matériaux pour construire les modules. Global Concept, dans la Drôme, signe l’usinage, la sérigraphie et l’impression numérique des façades. Enfin, la menuiserie Giffard, dont les ateliers sont à Orly (Val-de-Marne) a réalisé le podium en bois et assemblé les différents éléments des modules. Ces podiums auront une “seconde vie” après les Jeux promet Paris 2024.
Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Mai 2024
