C’est le nombre de références de produits dérivés aux couleurs des Jeux olympiques, des Jeux paralympiques et de l’équipe de France que proposera Paris 2024 cet été. Vêtements, chaussures, jouets, nourriture, boissons, pièces de monnaie, sets de table, ballons, peluches… presque tout sera disponible sous une licence Paris 2024… même la traditionnelle baguette parisienne. En tout, 80 entreprises* ont conclu un contrat de licence avec le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo). Mercredi 20 juin 2024, 300 références ont été présentées*.
Les responsables du merchandising chez Paris 2024 assurent avoir une volonté : révéler le savoir-faire français : 90% des produits seraient Made in France avec des PME tricolores. D’un prix moyen situé entre 20 et 30 euros, les produits d’entrée de gamme sont accessibles à partir de 3 euros (stylos, carnets de notes, magnets). L’objet signé Paris 2024 le plus cher serait une pièce en or frappée par la Monnaie de Paris : 1 000 euros. On y voit Marianne en train de courir, le Génie au lancer du disque, la Semeuse avec des gants de boxe et Hercule faisant de la lutte. Un programme de décathlonien.
Le best-seller : les phryges
Le comité d’organisation espère atteindre une centaine de millions de ventes. L’objectif de revenus s’élève à 120 millions d’euros, soit à peine 3% du budget total du Cojo. Ces produits sont disponibles chez les enseignes partenaires de Paris 2024, telles Decathlon ou Carrefour, mais également dans les onze boutiques officielles de Paris 2024, qui ouvrent petit à petit. Le principal point de vente, le mégastore de 1 000 mètres carrés, termine de s’installer en bas des Champs-Élysées, Place Clémenceau. C’est l’endroit où pourront être trouver le plus grand nombre de références. Il ouvrira au public jeudi 27 juin 2024 à midi. Le dispositif sera compléter par 150 boutiques, plus petites, sur les sites de compétition.
Le plus gros des ventes reste à venir. A date, seules 30% de l’objectif a été atteint. La moitié des achats se réalise pour le moment en ligne, dont 40% depuis l’étranger. Le Cojo prévoit que ce taux baisse à 30% et qu’à partir de juillet la majorité se fasse sur les boutiques physiques. A ce jour, le produit leader est la phryge. Les mascottes de Paris 2024 feraient un malheur, mais le Comité d’organisation est silencieux sur le nombre déjà vendu. Toutefois, selon les informations de SportBusiness.Club, Paris aurait déjà fait mieux que Londres 2012 où un million de ses mascottes avaient été écoulées.