Organisations. L’instauration du ticket de métro à 4 euros durant les Jeux olympiques de Paris 2024 a permis de couvrir les surcoûts liés à l’augmentation de l’offre de transports en Île-de-France. Selon Laurent Probst, directeur général d’Île-de-France Mobilités (IDFM), cette mesure, en place du 20 juillet au 8 septembre, a généré environ 270 millions d’euros de recettes supplémentaires.
Ces revenus ont principalement été générés par les tickets à 4 euros, les forfaits JO ayant eu un impact plus limité. En parallèle, les dépenses liées aux contrats avec les opérateurs (RATP, SNCF, Keolis et Transdev) s’élèvent à un maximum de 265 millions d’euros, a-t-il précisé.
Pour l’occasion, la RATP et la SNCF ont augmenté leur offre de 15%, permettant à l’ensemble des sites olympiques d’être desservis exclusivement en transports publics. La fréquentation a bondi de 30% sur la période, les Franciliens continuant à valider leurs titres de manière comparable à un été habituel.
Au-delà des chiffres, les JO ont également permis de renforcer les effectifs des opérateurs. « Cet événement a obligé à recruter massivement, ce qui a suscité un réel engouement », a souligné Laurent Probst. Ces embauches, couplées à des hausses de salaires, ont contribué à résoudre les difficultés de ressources humaines rencontrées ces dernières années. (Avec AFP)
© SportBusiness.Club Décembre 2024