16 septembre 2024

Temps de lecture : 1 min

“Pas d’appel entrant” pour s’associer au hockey-sur-glace français

Business. Depuis la crise du covid-19, les relations sont fraîches entre les annonceurs et le hockey-sur-glace français. Plusieurs partenaires de la fédération (FFHG) comme Suzuki n’ont pas poursuivi l’aventure après cet épisode. Toutefois, malgré ce contexte tendu, où seule l’entreprise Synerglace demeure fidèle à la discipline en France, la perspective de l’organisation à Paris et à Lyon des Mondiaux 2028 et des Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises laisse imaginer un pic d’attractivité marketing pour la discipline.

« Ces événements vont permettre de montrer au grand public ce qu’est ce sport, estime Eric Ropert, directeur générale de la FFHG. Pour être honnête, les appels entrants n’existent pas chez nous. Aucun annonceur ne s’est récemment approché de nous pour devenir partenaire ou nous soutenir. Nous avons pourtant de belles histoires à raconter et des taux d’affluences très élevés dans notre championnat. Le taux de remplissage est d’ailleurs plus important en Synerglace Ligue Magnus qu’en Liqui Moly StarLigue ».

Un manque d’infrastructure

Depuis plus de dix ans, la FFHG est accompagnée par l’agence Hopscotch Sport. Cette dernière a notamment initié l’accord commercial faisant de Synerglace le partenaire titre du championnat masculin, la Ligue Magnus. Mais, les mauvais résultats sportifs des équipes nationales et l’absence de grands événements en France ne suscitent pas un grand intérêt par les marques. « Le hockey-sur-glace français sort d’une période creuse, explique un professionnel de la discipline. Cela a été plus compliqué de convaincre les annonceurs. Cependant, la dynamique à venir est très intéressante et commence à attirer les regards ».

Le hockey-sur-glace français paye par ailleurs le manque d’infrastructures sur le territoire. Cela résulte du leurs coûts. Il faut compter entre 5 et 30 millions d’euros pour construire une patinoire. « L’enjeu est d’élargir notre base de pratiquants et de fans, explique Eric Ropert. Malheureusement quand vous dîtes à des parents qu’il va falloir faire deux heures de route le dimanche pour emmener son enfant en compétition, cela décourage et incite à se tourner vers un autre sport ». Alors que la saison 2024/2025 ne fait que commencer, la Fédération Française de Hockey-sur-Glace compte 25 000 licenciés.

Titouan Laurent
© SportBusiness.Club septembre 2024

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