17 février 2025

Temps de lecture : 2 min

Koesio préfère le sponsoring territorial

Pieric Brenier a beau se creuser le cerveau, il est incapable de répondre à cette question :« Je ne saurais même pas dire combien de clubs nous sponsorisons. » Impossible pour lui de quantifier le nombre de partenariats sportifs signés par Koesio, le groupe qu’il a fondé en 1991. « Peut-être un petit millier, partout en France !» se risque t-il. Le dirigeant promet de faire un décompte précis la prochaine fois. Cet impressionnant contingent d’accords reflète la volonté de l’entreprise d’être représentée partout en France, d’un club de tir à l’arc des Landes à celui de basketball d’Alsace.

« C’est dans l’ADN de Koesio, justifie Pieric Brenier. Koesio est une entreprise délocalisée spécialisée dans l’informatique, les télécoms et la fibre optique, et avec un gros ancrage territorial. Au fil de notre histoire, nous avons racheté près de 300 entreprises en France. Nous sommes présents pratiquement partout et sommes associés naturellement aux clubs amateurs qui sont proches de nos bureaux. Il n’y a pas vraiment de stratégie derrière tout cela. Cela se fait en interne sans agence ou autre conseils. »

Un budget de 3 millions d’euros

Koesio, dont le chiffre d’affaires a atteint 1,2 milliard d’euros en 2024, est présent des clubs amateurs aux structures professionnelles ou aux plus grands événements sportifs internationaux. Après avoir été Supporteur officiel de la Coupe du Monde de rugby masculine 2023 en France, la société s’est associée à onze clubs de Top 14 et Pro D2, comme le RC Toulon ou le Stade Français. « Le rugby est un endroit idéal pour notre business, assure Pieric Brenier. Ce sport réuni de nombreuses PME et ce sont principalement nos clients ou prospects. »

A travers sa filiale Heliaq, Koesio est par ailleurs récemment devenu “fournisseur officiel” de la Fédération Française de Rugby. Mis bout à bout, les investissements de Koesio et de ses filiales dans le sport en général représentent un budget annuel de 3 millions d’euros a-t-on indiqué à SportBusiness.Club. « Ces différents partenariats permettent aussi à Koesio de gagner en marque employeur et en image de marque, » affirme son président.

40 millions d’euros pour le VRDR

Parallèlement, le groupe français s’est lancé dans un projet d’envergure : celui de construire une enceinte sportive et de divertissement à Valence dans la Drôme. Les travaux du futur “Koesio Stadium” débuteront en 2026. Le club de rugby local, le Valence Romans Drôme Rugby (VRDR), qui évolue en Pro D2, devrait pouvoir bénéficier de son nouvel nouvel écrin à partir de 2029.

« Nous allons financer 75% de ce projet, soit 32 des 44 millions d’euros prévus, rappelle le fondateur de Koesio. Ce n’est pas une opération financière. Il y a de bien meilleur moyen de faire fructifier son argent que de l’investir dans la construction d’un stade. Il s’agit seulement de rendre au territoire où j’ai réussi. Je souhaite à celle salle d’être rentable et d’être active tout au long de l’année, et pas seulement pour les matchs de rugby.» Le projet fêtera son premier anniversaire le 9 avril 2025.

Titouan Laurent
© SportBusiness.Club Février 2025

Entrez dans la mêlée. C'est à vous de siffler le coup d'envoi de la partie. La Sport Business Club Newsletter, tous les matins, c'est gratuit

Je m'inscris

Allez plus loin avec Sport Business Club

Abonnement à Sport Business Club

Inscription à la newsletter

Le Goupe INfluencia