21 avril 2025

Temps de lecture : 2 min

Stade du PSG : entre séduction et compétition en Île-de-France

Les gags ne font pas oublier les enjeux économiques. Depuis que le Paris Saint-Germain a acté son départ du Parc des Princes, plusieurs communes d’Île-de-France tentent d’attirer le club de football avec des propositions plus ou moins sérieuses. Certaines jouent la carte de la communication. Le 1er avril 2025, Jean-Marie Vilain, maire de Viry-Châtillon (Essonne), annonçait dans un faux communiqué l’arrivée du futur stade du PSG. Une opération humoristique et un Poisson d’avril coup de pub gratuit qui faisait écho à la surenchère actuelle.

Car les prétendants ne manquent pas. Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) a diffusé un clip de promotion avec l’ancien joueur Olivier Dacourt. Le Grand Orly (Val-de-Marne), par la voix de son président Michel Leprêtre, a parlé de discussions avec le club pour un terrain entre son département et celui de l’Essonne. Avant de faire marche arrière. Jean-Michel Fourgous, président de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), défend, lui, l’attractivité de son île de loisirs.

Le PSG soupire, évoquant une surenchère. « Nous avançons sereinement et ne laisserons pas les actions des villes candidates déterminer notre calendrier,» glisse un porte-parole du club à l’AFP. Car sur le fond, le club sous pavillon qatari depuis 2011 persiste et signe: il veut partir du Parc des Princes. Nasser Al-Khelaïfi avait laissé filtrer sa colère et sa frustration en février 2024, face au refus de la ville de Paris de vendre l’enceinte.

Massy en pôle

Le bail emphytéotique, qui expire en 2044, accordé au PSG ne convient plus au club qui a “atteint un plafond pour les hospitalités et la billetterie”, expliquait son directeur général Victoriano Melero au Figaro en mars dernier. Pour lui, devenir propriétaire d’un stade est une nécessité.

Parmi la dizaine de projets, le club en a déjà écarté plusieurs après analyse des temps de trajet depuis la capitale. D’autres candidatures restent en lice. Parmi elles, Massy (Essonne) est présentée comme une option avancée. Deux zones sont à l’étude dans la commune. Mais le maire Nicolas Samsoen reste prudent : « Le PSG est intéressé. Mais je suis ni pour, ni contre. Il faut attendre les résultats des études. »

Des oppositions locales commencent à émerger, comme le collectif “Nous sommes Massy”, inquiet d’un possible impact écologique. Le club prévoit d’annoncer dans les prochains jours une première sélection de un à trois sites pour entamer un débat public. Une nouvelle étape dans un divorce annoncée entre la ville de Paris et son équipe de football. (Avec AFP)

© SportBusiness.Club Avril 2025

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