Au moment où les bateaux de la Transat Café L’Or arrivent en Martinique, Baltic signe sa première collaboration majeure dans la voile autour du chronométrage et de la précision.
En Martinique, à Fort-de-France, c’est l’heure de l’arrivée des équipages de la Transat Café L’Or. De quoi rappeler l’importance du chronométrage dans une course où chaque minute ou seconde peut faire la différence. La marque française Baltic, créée en 2017 par Étienne Malec, Paul Bienstman et Clément Daniel, s’y associe cette année comme partenaire officiel. Le dispositif prévoit la remise de huit montres aux duos vainqueurs des quatre catégories. Pour Baltic, cette présence marque une première incursion dans l’univers du sponsoring sportif et une manière de s’inscrire dans un environnement proche de ses valeurs de rigueur et de fiabilité.
Baltic s’est développée sur le marché horloger en combinant un design inspiré des chronographes des années 1940 et 1950 à une production partagée entre l’Asie et l’Europe. Les mouvements proviennent du Japon et de Suisse, les composants d’Asie, et l’assemblage est réalisé à Besançon (Doubs). La marque entend se positionner sur un segment accessible du luxe, avec des montres mécaniques proposées entre 100 et 500 euros. Aujourd’hui, Baltic compte une douzaine de modèles, essentiellement sportifs, et poursuit une croissance progressive depuis sa création.
Le partenariat avec la Transat Café L’Or a été signé après trois ans de préparation. Son coût, estimé à quelques dizaines de milliers d’euros, comprend un soutien financier en plus des montres offertes aux gagnants. La marque a prévu la conception d’une série limitée de 200 modèles exclusifs siglés de l’événement. « Nous verrons si ce test porte ses fruits, notamment à travers les ventes et les retours du public,» indique Clément Daniel. Baltic a prévu d’ouvrir en novembre sa première boutique à Paris, nouvelle étape dans le développement d’une marque qui associe désormais son nom à celui de la course au large.