Plusieurs accords de partenariat signés en avril 2025 confirment le sport comme l’un des terrains d’expression privilégiés des marques. La multinationale Unilever engage plusieurs de ses marques autour des prochaines Coupes du monde de rugby. Dans un autre registre, Mapei signe son retour dans le sponsoring sportif à travers la voile, après avoir marqué le cyclisme il y a quelques décennies. Les formats d’activation évoluent également, à l’image de Roland-Garros qui ouvre une fan zone place de la Concorde, de Kléber qui autorise les spectateurs à venir au stade accompagnés de leur chien, ou du FC Versailles rebaptisé d’un nom de jeu vidéo.
Ce dynamisme marketing contraste toutefois avec des équilibres économiques toujours fragiles. Si la question du partage des bénéfices de Paris 2024 est désormais réglée, la Coupe du monde masculine de rugby France 2023 laisse en revanche une lourde ardoise à la Fédération française de rugby. À l’international, les tensions s’accumulent : les futurs droits de douane américains pourraient peser sur l’économie du sport. Parallèlement, les États-Unis travaillent à l’installation d’une ligue NBA en Europe, en concurrence directe avec l’Euroleague.
Sur le plan de la gouvernance, LFP Media, la filiale commerciale de la Ligue de football professionnel, a nommé son directeur général : Nicolas de Tavernost. L’ancien dirigeant de M6 devra lancer la future chaîne de la Ligue et tenter de sortir le football professionnel français de l’impasse des droits télévisés. De son côté, le Parisien Cyril Linette, ex-PMU, rejoint les montagnards des Alpes 2030 à la direction générale du comité d’organisation des Jeux d’hiver. Le contrat de ville-hôte étant signé, le projet peut enfin entrer dans sa phase opérationnelle. Ces évolutions s’accompagnent de débats persistants sur la place des femmes dans les instances dirigeantes et sur l’impact environnemental des événements, illustré par le Marathon de Paris où les coureurs disposeront de l’eau du robinet.
© SportBusiness.Club – Décembre 2025
