Business. Dans le très chic ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer à Paris, Laurent Voulzy n’est pas venu avec son inséparable guitare. Euphorique, le chanteur guadeloupéen est venu honorer son rôle de parrain de la première édition de la Niji 40. Cette nouvelle Transatlantique exclusivement réservée à la Class 40 s’élancera le dimanche 7 avril 2024 et reliera… Belle-Ile-en-Mer (Morbihan) à Marie-Galante (Guadeloupe). Un sacré clin d’œil à l’un des succès de l’artiste, sorti en 1989. Le chanteur n’est pas allé jusqu’à pousser la chansonnette, mais il a tout de même offert un hug très affectif à Marie Guévenoux, la ministre déléguée chargée des Outre-mer, lorsque celle-ci a avoué être une fan inconditionnelle.
En dehors de ces douceurs charnelles, la Niji 40 a levé le voile sur son organisation et son modèle économique. « L’événement est financé à 50% par le privé et à 50% par le public,» ont expliqué Emmanuel Bachellerie et Matthieu Sarrot, fondateurs d’Ultim Sailing. « C’est une course exclusivement réservée aux Class 40 pour parler d’eux et seulement d’eux,» ont-ils insisté. Le budget s’élèverait à environ 1,3 million d’euros selon les informations de SportBusiness.Club. Le partenaire-titre, le cabinet conseil Niji, apporterait “plusieurs centaines de milliers d’euros”.
Une partie des revenus provient par ailleurs des frais d’inscription des treize équipages. Chacun est composé de trois skippeurs. Pour participer, il faudra débourser entre 4 000 et 5 000 euros nous a-t-on confié. « Ce n’est vraiment pas très élevé par rapport à d’autres courses,» explique notamment un des skippeurs engagés. Sur cette somme, 35% est reversé à l’association Class 40 présidée par Cédric de Kervenoaël. Inscrite au calendrier tous les quatre ans, la course ambitionne d’augmenter la part de ses revenus issus du secteur privé pour palier à la baisse des financements des collectivités publiques et notamment des départements.
Titouan Laurent
© SportBusiness.Club Avril 2024