C’est la dernière chance de briller pour L’Oréal. Samedi 5 octobre 2024, à Barcelone, en Espagne, débutent les régates de la Puig Women’s America’s Cup, la nouvelle version féminine de la Coupe de l’America. Eliminé dès la phase de qualification de l’épreuve reine, mais aussi de sa version jeune, l’Unicredit Youth America’s Cup, le défi français, Orient Express Racing Team, espère se racheter avec la compétition féminine. Justement, c’est surtout pour cette course que L’Oréal s’est associé au team tricolore.
« C’est la première fois que la Coupe de l’America est ouverte aux femmes, et pour L’Oréal, qui porte déjà un programme “Women in sciences”, il était normal d’y aller,» avait-il indiqué Christophe Babule Directeur financier du groupe de cosmétique à SportBusiness.Club en mai dernier. « Cette course vient en résonnance avec la raison d’être du groupe, poursuivait-il. Nous ne nous éparpillons pas ». C’est le volet féminin qui a décidé L’Oréal, peu enclin au sponsoring sportif, de se rapprocher de l’équipe française menée par Stéphan Kandler. Le groupe y est partenaire titre du bateau féminin, à l’inverse de la course phare où L’Oréal apparait en second rang.
Data et ingénierie
« Tout s’est joué au salon Nautic de 2021 à Paris où nous avons rencontré Stephan Kandler : il nous a convaincu de l’intérêt d’associer L’Oréal à son défi, a raconté Christophe Babule. La Coupe de l’America c’est l’excellence et L’Oréal est aussi engagé dans la culture de l’excellence ». Durant la compétition, le groupe communiquera en interne. « Notre métier est de plus en plus technologique, a-t-il poursuivi. La Coupe de l’America c’est aussi des data et de l’ingénierie ».
L’Oréal, qui ne dévoile pas son investissement dans cette opération, compte aussi profiter des retombées de la compétition auprès du public. « Cela aidera notre marque employeur car nous avons besoin d’attirer de jeunes collaborateurs, a assuré Christophe Babule. La Coupe de l’America permet aussi de parler d’environnement, une thématique qui est dans notre cahier des charges ». Toutefois, le groupe attend des résultats sportifs : « Nous sommes dans la culture de la gagne,» a lâché le responsable. La pression est sur le défi français.