Dans la capitale du Rwanda, où se disputent les mondiaux de cyclisme, les supporters français sont peu nombreux. La distance et les frais liés au voyage ont été des freins pour les spectateurs tricolores.
Organisations. « Nous étions réticents à venir et finalement nous sommes rassurés !» Aux côtés de l’intenable Ganza le gorille, Gaëlle savoure son séjour à Kigali, au Rwanda, pour assister aux championnats du monde de cyclisme sur route 2025. Cette femme d’une cinquantaine d’années n’est pas tout à fait là par hasard. Sa fille, Thaïs, a, la veille, pris la 23e place du contre-la-montre juniors. « Je suis là en tant que maman mais aussi en tant que supportrice : je vais soutenir tout le monde ».
Pour ce trip africain, la Française a déboursé un peu plus de 1 000 euros, billets d’avion et hébergement compris. Elle a fait le voyage avec son père et le papa de sa fille. « Si il n’y avait pas eu les Mondiaux de cyclisme au Rwanda, jamais nous n’aurions eu l’idée de venir ici, assure Gaëlle. Nous en profitons pour faire quelques visites. C’est désormais une destination que je pourrais conseiller à mes proches. Je me sens en sécurité. J’ai même été courir seule un soir et je n’ai pas eu de problème ».
Gaëlle fait partie des rares supporters tricolores à avoir fait le déplacement au Rwanda pour ces Mondiaux. Seule une petite dizaine a été aperçue par SportBusiness.Club. « Lors de chaque édition, il y a une petite délégation de fans, de parents de coureurs qui viennent soutenir la délégation française, indique Michel Callot, président de la Fédération Française de Cyclisme. Excepté pendant les Jeux olympiques et le Tour de France, le cyclisme n’est pas un sport de supporters. En revanche, le public est vraiment fan de cyclisme ».