Martin Fourcade s’est confié sur sa nouvelle vie, sur ses convictions et sur son retrait – en février – de la présidence du comité d’organisation des Jeux d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Par François Verdenet. À lire ici.
Martin Fourcade explique que s’engager à la tête du COJOP Alpes 2030 aurait été “un séisme dans mon mode de vie”, un investissement incompatible avec les compromis exigés, notamment sur l’ancrage territorial et la gouvernance du projet : “je ne voulais pas me mentir là-dessus”. Selon lui, certains choix lui semblaient plus “cosmétiques que de fond”, et il ne se sentait pas libre de les porter pleinement. Il dit avoir été “meurtri” par cette décision, même s’il reste attaché au projet, via son rôle au CIO et son engagement pour les territoires de montagne.
Sur le plan économique et politique, le refus de Fourcade obligera les parties prenantes à redéfinir les équilibres entre l’Etat, les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, et le rôle des acteurs privés et sponsoring dans le COJOP. Ses réserves concernant les compromis à accepter dans le fonctionnement du projet soulignent la tension entre légitimité médiatique (un champion emblématique dirigeant le projet) et contraintes institutionnelles. Le retrait de Fourcade redistribue les cartes dans un dossier où image, finances, acceptabilité sociale et cohérence territoriale seront essentiels.
