Amarré dans le port de Brest, l’Ultim Adagio avec sa dominante rouge détonne par rapport aux cinq autres maxi-trimarans engagés dans la première édition de l’Arkéa Ultim Challenge dont le départ est donné dimanche 7 janvier 2024. Le grand bateau de 32 mètres, qui participe à cette course autour du monde en solitaire et sans escale est aussi le seul qui n’est pas la propriété d’un team professionnel ou d’un sponsor armateur. Adagio intervient comme “simple partenaire titre” du skipper Eric Péron.
L’accord entre l’entreprise de résidences de tourisme et le navigateur a été signé il y a à peine 3 mois, fin septembre 2023. Les équipes d’Adagio n’ont eu que ce court délai pour mettre en place toute la stratégie d’activation autour du bateau et des courses. « Eric Péron est intervenu le 6 décembre dernier dans notre convention, et tout le réseau a été émerveillé, » raconte Virginie Barboux, Senior Vice-President Client et Marketing chez Adagio. Disposant de 130 sites dans 16 pays, dont la France, la marque, joint venture entre Accor et Pierre & Vacances, s’appuie sur ce partenariat pour communiquer en interne.
« Le projet est aussi d’accélérer la montée la montée en puissance de notre notoriété auprès du grand public, poursuit la responsable. En 2023, une grosse campagne de communication commerciale nous a fait gagner 11 points en assisté. Le bateau doit encore nous faire progresser ». Dans un contexte où le nombre de résidences se montera à 200 d’ici 2027. « La voile doit faire comprendre ce qu’est Adagio, poursuit elle. C’est le but aussi de notre stand, ici, au Village ».
Un petit-déjeuner du skipper
A Brest, Adagio, qui, pour plus de lisibilité accole le terme “Aparthotel” à sa marque, a pratiquement installé un appartement témoin dans son stand ouvert au public. Le but est de montrer son secteur d’activité. Dans le même temps les résidences de l’enseigne d’hôtellerie se sont mises aux couleurs du bateau amiral. A l’entrée une maquette accueille les visiteurs, un visuel permet de faire un selfie avec Eric Péron, et un planisphère permettra de suivre l’évolution du bateau dans la course.
Toujours dans ses résidences, Adagio a, à destination des enfants, mis à disposition des exemplaires du livre “Le loup qui rêvait d’océan” dans ses bibliothèques, et dans ses espaces restauration a été ajouté un “petit déjeuner du skipper” : un menu concocté spécialement par Eric Péron. Heureusement sans le tangage du bateau. Pour les internautes, un package spécial Adagio est disponible auprès des joueurs sur Virtual Regatta. Les meilleurs bateaux « Adagio » sur la course virtuelle seront récompensés.
Une fois la course terminée, Adagio a déjà prévu quelques journées en mer à bord du bateau pour certains de ses collaborateurs. De plus, une “expérience” pour les membres de All, le programme de fidélité du groupe Accor, est programmée. Quant à la suite du partenariat : rien n’est encore décidé. L’actuel contrat court jusqu’au printemps de cette année. « Il est prévu de se revoir avec le skipper après la course, confirme Virginie Barboux. On discutera de ses projets, de notre retour d’expérience. Et de notre investissement ». S’il n’est pas favori pour la victoire, Eric Péron sait qu’un bon comportement lors de son tour du monde pourrait lui permettre de garder un appartement de libre à son retour à terre.
Bruno Fraioli, envoyé spécial à Brest (Finistère)
© SportBusiness.Club Janvier 2024