Organisations. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver des Alpes 2030 a déjà son président : Edgar Grospiron. Reste à connaître le nom de son directeur ou de sa directrice générale, qui sera dévoilé le 14 mars. C’est ce qu’a annoncé Alain Ghibaudo, fondateur et président de Sportcarriere, jeudi 6 mars lors du SportMed Summit, à Marseille.
Six candidats ont passé un entretien mercredi 5 mars à Lyon devant un jury de quatorze membres, parmi lesquels Edgar Grospiron, ainsi que des représentants de la délégation interministérielle, du ministère des Sports, des régions Sud et Auvergne-Rhône-Alpes, du CNOSF, du CPSF et de Michel Cadot. « Edgar Grospiron, que j’ai eu hier soir au téléphone, m’a dit que deux personnes se détachaient, mais qu’il voulait revoir quatre candidats pour un entretien en face-à-face », a précisé Alain Ghibaudo.
Plus de 2 000 personnes recrutées
Sportcarriere, déjà en charge du recrutement pour les Jeux de Paris 2024, pilote également cette sélection. Pour les Alpes 2030, le futur directeur général devra posséder une “expérience internationale” ou avoir travaillé sur un ou plusieurs Grands Événements Sportifs Internationaux (Gesi). Il devra également maîtriser les équilibres budgétaires, concevoir des projets à fort impact laissant un héritage durable, et intégrer les enjeux RSE et écologiques liés aux territoires.
Le Cojo des Alpes 2030 comptera entre 2 200 et 2 600 collaborateurs, soit deux fois moins que celui des Jeux d’été de Paris 2024. Un écart qui s’explique par l’ampleur moindre des Jeux d’hiver. « Les Jeux d’été représentent l’équivalent de 42 championnats du monde, contre huit pour ceux d’hiver », a souligné Alain Ghibaudo. Autre défi : la dispersion géographique des sites. Contrairement aux Jeux de Paris, centralisés en Île-de-France, les épreuves de 2030 seront réparties entre quatre clusters, disséminés entre les Alpes du Nord et les Alpes du Sud.
Killian Tanguy, envoyé spécial à Marseille
© SportBusiness.Club Mars 2025