18 novembre 2024

Temps de lecture : 2 min

Chez Bénéteau le virtuel fait voguer le réel

Le bateau “Sport Business”, engagé dans le Vendée Globe version Virtual Regatta, pourrait bien se transformer en un voilier bien réel : un dériveur First 14. Ce modèle, d’une valeur de plus de 16 000 euros, constitue le premier prix mis en jeu par Bénéteau dans cette compétition virtuelle qui accompagne la célèbre course autour du monde en solitaire dont le départ a été donné dimanche 10 novembre 2024, depuis les Sables-d’Olonne. Pour décrocher ce prix prestigieux, les participants doivent non seulement porter fièrement les couleurs du chantier naval, mais surtout remporter le classement dédié dans la course virtuelle.

Leader mondial de la plaisance à voile et deuxième sur les bateaux à moteur, Bénéteau, fleuron industriel vendéen, ne pouvait manquer un événement d’envergure tel que le Vendée Globe. En tant que Fournisseur Officiel, l’entreprise, qui emploie 8 000 collaborateurs dont 4 500 en France, renforce sa visibilité. « Le sport est un engagement de long terme pour Bénéteau, souligne Yann Masselot, directeur de la marque. Notre premier voilier, le First 30, a été conçu en 1977. Il fut choisi pour la course de l’Aurore, qui deviendra ensuite la Solitaire du Figaro ».

Constructeur des monocoques de la Classe Figaro, Bénéteau a su évoluer pour séduire une clientèle plus large. « Nous avons développé une gamme orientée vers la croisière, sans renier notre ADN, car nos clients sont avant tout attirés par une image de performance», explique Yann Masselot. Ce positionnement a permis à l’entreprise, qui exporte 85% de sa production, d’atteindre un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros en 2023, dont 45% générés par la voile. Les bateaux à moteur, particulièrement prisés aux États-Unis, représentent le reste de l’activité.

Une flotte bien visible

Pour maximiser sa visibilité pendant le Vendée Globe, Bénéteau a investi dans le Village de départ au Port Olona La marque y a installé un bungalow, exposé un monocoque et mobilisé une flotte de 17 bateaux à moteur pour transporter journalistes et photographes lors du grand départ. « En termes de notoriété et d’image, c’est parfait, se félicite Yann Masselot. Nous avons aussi invité nos collaborateurs à participer activement, en pilotant les bateaux et en informant le public ».

Dans l’univers virtuel de Virtual Regatta, la perspective de remporter le dériveur First 14 suscite un réel engouement : plus de 5 000 joueurs ont choisi d’arborer les couleurs de Bénéteau pour tenter de décrocher le petit voilier. Cette opération de gamification réussie reflète parfaitement l’alliance entre la tradition nautique et le numérique. Quant au bateau virtuel Sport Business, la victoire reste encore incertaine.

Bruno Fraioli
© SportBusiness.Club Novembre 2024

Yann Masselot (Bénéteau)

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