5 novembre 2024

Temps de lecture : 2 min

En voile, Bureau Vallée bénéficie d’une “prime à la longévité”

Quatorze ans, c’est l’âge de l’adolescence. Dans le sponsoring sportif, c’est une durée respectable. Arrivée dans la voile en 2010, un peu par hasard, Bureau Vallée attaque dimanche 10 novembre aux Sables-d’Olonne (Vendée) un quatrième Vendée Globe avec son skipper Louis Burton. « Cette durée de partenariat est devenue un élément différenciant pour nous, affirme Adrien Peyrolles, le Directeur général de Bureau Vallée. Il y a une prime à la longévité. Nous montrons que nous tenons dans le temps, même dans les moments difficiles. Et cela se remarque. »

Au-delà de l’exposition de la marque, cette pérennité sportive apparait comme rassurante pour les franchisés de l’enseigne de distribution de matériel de bureau. « Sur 400 magasins, nous en avons 350 en franchise auprès desquels nous pouvons intervenir s’il y a des soucis,» explique le dirigeant. Et des soucis, plusieurs magasins Bureau Vallée en ont récemment eu à cause des inondations dans le Sud de la France ou des émeutes en Guadeloupe. Un sponsor fidèle peut aussi l’être dans les affaires.

Un Vendée Globe = 5 points de notoriété

Aujourd’hui, Bureau Vallée est armateur et propriétaire de son monocoque. Louis Burton et son équipe gèrent l’écurie, la logistique, les aspects sportifs et la communication. Avec environ 2 millions d’euros annuels, la voile, représente 16% du budget communication de l’enseigne obligée de conserver de la publicité classique tout au long de l’année. « C’est la voile qui nous a permis d’atteindre un taux de notoriété de 80%, indique Adrien Peyrolles. Les années de Vendée Globe, nous gagnons 5 points ».

Le bateau et les courses sont aussi des occasions d’événements internes pour l’enseigne de distribution. Aux Sables-d’Olonne, 120 franchisés se réunissent chaque jour en séminaire. La journée de travail comprend aussi une visite au village du Vendée Globe pour voir le bateau et une soirée conviviale. « Le bateau Bureau Vallée nous permet aussi de recruter de nouveaux clients et franchisés,» indique Adrien Peyrolles. Un travail de prospection qui économise celui de postes de commerciaux.

La course autour du monde en solitaire arrive aussi en bout de contrat dont l’échéance est fin 2025. « Nous prendrons une décision après le Vendée Globe, lâche le dirigeant. Nous réfléchissons à un nouveau bateau ». L’aspect financier de ce projet sera évidemment important, mais également la motivation du skipper… et aussi les résultats sportifs ! Troisième de la dernière édition, Louis Burton et son Imoca jaune et noir Bureau Vallée figurent parmi les favoris pour la victoire cette année. (Article modifié)

Bruno Fraioli, envoyé spécial aux Sables-d’Olonne (Vendée)
© SportBusiness.Club Novembre 2024

Adrien Peyrolles (Bureau Vallée)

Entrez dans la mêlée. C'est à vous de siffler le coup d'envoi de la partie. La Sport Business Club Newsletter, tous les matins, c'est gratuit

Je m'inscris

Allez plus loin avec Sport Business Club

Abonnement à Sport Business Club

Inscription à la newsletter

Le Goupe INfluencia