11 novembre 2024

Temps de lecture : 2 min

Au Vendée Globe, Maitre Coq aime la performance

Sur le ponton du Vendée Globe aux Sables-d’Olonne, un geste symbolique a marqué les esprits : Yannick Bestaven, vainqueur en titre de la célèbre course autour du monde en solitaire, a embrassé le trophée avant de gagner son bateau pour prendre le départ de cette nouvelle édition dimanche 10 novembre 2024. Un geste de champion, certes, mais aussi un rappel de l’enjeu et de la pression qui pèsent sur ses épaules. Son sponsor principal, Maître Coq, assure toutefois aborder ce défi sans exigence excessive. « Nous ne lui avons fixé aucun objectif sportif particulier, si ce n’est de revenir en bonne santé avec le bateau », confie Roland Tonarelli, directeur général de la marque de volailles.

Bien que la victoire ne soit pas officiellement fixée comme objectif, Roland Tonarelli reconnaît que l’engagement de Maître Coq dans ce projet n’est pas dépourvu d’ambition. « Avec la victoire lors de l’édition 2020/2021, on a “mis le doigt dedans”, explique-t-il. Mais pour cette édition, nous nous positionnons davantage en challengers. Comme dans le management, il faut donner le feu sacré et l’envie de faire ». En tant que sponsor du vainqueur en titre, Maître Coq bénéficie d’une visibilité accrue, bien avant le coup d’envoi. « Etre le vainqueur en titre facilite les relations presse, » se réjouit Roland Toranelli.

Impact sur la marque employeur

En repensant à la victoire de son skipper début 2021, le dirigeant admet cependant que les retombées en termes de chiffre d’affaires sont difficiles à évaluer, notamment en raison des perturbations causées par la grippe aviaire. « En revanche, en notoriété, nous avons gagné 10 points, même si nous n’avons pas pu les maintenir, faute d’une stratégie continue d’entretien de l’image,» observe-t-il Ce succès sportif a tout de même eu un impact positif pour la marque employeur, renforçant l’attractivité de Maître Coq auprès des jeunes talents.

Le partenariat avec Yannick Bestaven et son équipe prendra fin en 2025, après le Vendée Globe, mais les discussions pour un renouvellement sont déjà en cours. « On explore les possibilités, dont celle d’un co-naming, révèle Roland Tonarelli. Pour que cela fonctionne, il faudra une véritable cohérence entre les marques et une stratégie commune ». En attendant, c’est sur les flots que Yannick Bestaven affine sa propre stratégie, de victoire bien-sûr.

Bruno Fraioli, envoyé spécial aux Sables-d’Olonne (Vendée)
© SportBusiness.Club Novembre 2024

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