L’équipe française Arkéa-B&B Hotels, présente en World Tour ces trois dernières saisons, n’a pas déposé de demande de licence pour 2026 auprès de l’Union cycliste internationale. « Je n’ai rien déposé à l’UCI car je n’ai aucune lettre ou autre d’intention. Ça devient très délicat», a reconnu son manager général, Emmanuel Hubert, auprès de l’AFP. L’annonce met fin à plusieurs mois d’incertitude pour la structure bretonne, née il y a vingt ans sous le nom de Bretagne-Jean Floc’h. Sans repreneur, elle devrait disparaître d’ici la fin de l’année, même si un retour à l’échelon amateur reste théoriquement envisageable.
Cette disparition marquerait la fin d’une aventure collective qui rassemblait 150 salariés, dont une équipe féminine et une réserve de jeunes coureurs. Malgré un excellent Tour de France 2025, conclu par une 7e place individuelle pour Kévin Vauquelin et une 4e place au classement par équipes, les efforts du manager pour trouver de nouveaux partenaires sont restés vains. Le départ annoncé des sponsors Arkéa et B&B Hotels le 31 décembre 2025 a scellé le destin de la formation, estimé à un budget nécessaire de 20 à 30 millions d’euros pour repartir.
Certains coureurs ont déjà trouvé refuge, comme Vauquelin, recruté par Ineos. D’autres, à l’image d’Arnaud Démare, ont préféré raccrocher. Pour les mécaniciens, soigneurs et cadres administratifs, le futur s’annonce incertain. La disparition d’Arkéa-B&B Hotels intervient dans un contexte tendu pour le cyclisme français : Cofidis risque une relégation et Total Energies a prévu d’arrêter son engagement fin 2026. Une nouvelle page se tourne pour le peloton tricolore. (Avec AFP)
© SportBusiness.Club – Octobre 2025